Au Maroc, des fossiles ont été découverts dans des gisements de phosphates, vestiges d’anciens fonds marins, dont l’analyse continue de révéler de nombreux secrets. Dans une étude publiée le 29 décembre, des chercheurs de l’université britannique de Bath annoncent avoir identifié une nouvelle espèce de mosasaure durophage, Carinodens acrodonune sorte de grand reptile marin.
de notre correspondant à Casablanca, François Hume-Ferkatadji
Le Maroc est le deuxième producteur mondial de phosphate, dont elle regorge de gisements. Mais ces sites d’extraction sont aussi un terrain exceptionnel pour les paléontologues, notamment pour ceux qui cherchent à en savoir plus sur la vie sur Terre il y a 66 millions d’années et même avant, lorsque les derniers dinosaures ont disparu. de la surface du globe.
Au cours de la dernière décennie, la mine à ciel ouvert de Sidi Chennane, à 250 kilomètres au sud de la capitale Rabat, fourni de nombreux fossiles d’espèces animales qui peuplait les mers du Crétacé supérieur. Le site regorge en effet de fossiles d’os et d’écailles de poissons ou de requins.
Au-delà des reptiles marins, les paléontologues espèrent aussi retrouver des traces de dinosaures dans les bassins phosphatés marocains. Même si les scientifiques pensent que l’Afrique comptait probablement beaucoup plus d’espèces de dinosaures que l’Amérique du Nord, les découvertes y ont été, jusqu’à présent, moins nombreuses qu’outre-Atlantique.
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