Jeudi dernier, 29 militaires de la compagnie de gendarmerie de Rennes ont mené, sous la direction du parquet de Rennes, une vaste opération judiciaire visant à présenter à la justice, en flagrant délit, quatre accusés de faits de vol, de vol à main armée, de tentative vol à main armée, cambriolage et tentative de cambriolage.
Plusieurs coups de couteau
Le 29 décembre 2024 vers 18 heures, sur la commune d’Orgères, alors qu’une mère et sa fille rentraient chez elles, elles ont constaté que trois individus cagoulés étaient présents dans l’habitacle de la voiture de la fille, garée devant le domicile.
Elle se dirige vers son véhicule et l’un des individus la poignarde alors à plusieurs reprises, lui causant trois semaines d’arrêt maladie et quinze jours d’ITT. Lors de l’enquête, les militaires de la gendarmerie ont constaté que le domicile de la victime, ainsi que celui d’un voisin, avaient également été cambriolés.
Le 31 décembre 2024, vers 17h30, sur la commune d’Orgères, deux habitants alertent simultanément la gendarmerie : le premier pour un cambriolage, le second pour avoir été menacé à coups de couteau par un cambrioleur dont il détenait le complice.
Une montre de luxe volée à votre poignet
Muni d’un signalement sommaire, les militaires du PSIG de Rennes patrouillent dans la commune et contrôlent un jeune individu qui porte au poignet une montre qui alerte les militaires. Il s’agit de la montre de luxe volée le 29 décembre. Immédiatement interpellée, cette mineure a été placée en garde à vue pour vol à main armée et tentative de vol.
Lors de la fouille d’une de ses caches, des objets provenant de précédents cambriolages ont également été retrouvés. Le 1er janvier, sa garde à vue a été levée sur ordre du parquet de Rennes pour poursuite de l’enquête.
Des suspects identifiés en quatre jours
Face à la gravité des faits, la compagnie de gendarmerie de Rennes a mis en place une Task Force composée de six militaires afin de mener rapidement toutes les investigations et identifier et présenter à la justice tous les auteurs des faits.
En quatre jours, les autres individus ayant participé aux événements du 29 ou du 31 décembre ont été identifiés par les enquêteurs qui ont procédé à leur arrestation le 9 janvier.
Un prévenu, mineur, a été relaxé, sa participation aux faits n’étant pas prouvée. Trois autres prévenus, également mineurs, ont été déférés devant le procureur de la République le 10 janvier 2025. Ils seront convoqués devant le tribunal pour enfants le 11 mars 2025 et sont soumis d’ici là à une obligation de détention. respecter un couvre-feu, une interdiction de contact avec les victimes et de comparaître à Orgères.