l’essentiel
Depuis 2019, la compagnie française a renoué avec la tradition de nommer ses avions. Bergerac est le 162ème avion à porter le nom d’une ville française.
C’est le petit nouveau d’Air France, et il s’appelle « Bergerac », du nom de la ville de Dordogne rendue célèbre par la pièce d’Edmond Rostand, Cyrano… L’avion de 148 places est un Airbus A220 (ex-Bombardier CSeries). Affecté aux lignes court et moyen courrier, il a effectué son premier vol commercial le 31 décembre entre Paris-Charles de Gaulle et Barcelone.
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En 2019, la compagnie française a renoué avec cette tradition, empruntée à la marine, de nommer ses avions. De 1937 à 1970, certains de ses appareils portent les noms de provinces françaises, de constellations, d’oiseaux ou encore de châteaux. En prenant livraison de son premier A350 il y a six ans, Air France a décidé de faire revivre cette coutume en baptisant son long-courrier « Toulouse ».
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162 avions nommés
Depuis, 162 avions ont vu apparaître les noms de villes françaises sur le devant de leur fuselage. Une manière pour Air France de « souligner son engagement à relier les territoires entre eux et à promouvoir la France à travers le monde ». Aucun type d’avion n’en est exempté, hormis les A319 qui sont progressivement retirés du service. L’A350 Albi, le Boeing 777 Millau, l’A320 Tarbes, l’A321 Castres et le Boeing 787 Saint-Émilion font partie de la longue liste.
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L’année 2024 a ainsi été marquée par 22 baptêmes d’avions déjà en service et remis à neuf, ou d’appareils neufs comme l’A220 et l’A350. Air France-KLM investit près de deux milliards d’euros par an dans l’acquisition d’avions de dernière génération, moins consommateurs de carburant et donc moins polluants. D’ici 2030, leur part atteindra 80 % de la flotte du groupe, contre 5 % en 2019.
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