Dans le cadre de sa mission constitutionnelle de contrôle et de suivi de la gestion des affaires publiques et de la mise en œuvre des projets relatifs au développement économique et social et aux orientations nécessaires à une bonne et judicieuse gouvernance, le Groupe Socialiste-Opposition Ittihadie à la Chambre des Représentants s’est exprimé lors de la séance de questions hebdomadaire du lundi 6 janvier 2025 sur un certain nombre de questions relatives, entre autres, au système de protection sociale, aux questions d’autorisations de construire et de régularisation de la situation immobilière en milieu rural et au phénomène récurrent de la spéculation dans le domaine des services pharmaceutiques.
En effet, lors de cette séance de questions orales, le président du groupe d’opposition Ittihadi, Abderrahim Chahid, a critiqué avec beaucoup de virulence le système de protection sociale conçu par l’exécutif tripartite, appelant à prendre des mesures concrètes nécessaires au traitement efficace des dysfonctionnements qui entachent le système. ce secteur social crucial.
Ainsi, en réaction à l’intervention du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, le député parlementaire de l’USFPEIST a relevé que les mesures prises dans ce domaine social n’ont pas réussi à conduire aux résultats escomptés, déplorant la persistance des inégalités et disparités spatiales. entre provinces se reflète dans des questions parlementaires « portant sur des enjeux régionaux bien définis et reflétant l’importance des inégalités locales observées dans le secteur de la santé », tout en notant que même dans le cadre de l’AMO, près de 90 % des les bénéficiaires de ce système se retrouvent contraints de recourir au secteur privé en raison du manque d’attractivité du secteur public…
A cet égard, le président du groupe d’opposition socialiste s’est interrogé sur la capacité du gouvernement à améliorer le fonctionnement du secteur de la santé publique afin de répondre aux demandes des citoyens en la matière (…)
D’autre part, le groupe d’opposition Scoliaste-Ittihadie à la Chambre des représentants a appelé le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, du Logement et de la Politique de la Ville à adopter une approche plus réaliste et plus globale pour traiter les questions d’autorisation de construire et de régularisation des situation immobilière dans le monde rural.
En réponse à la réaction du responsable gouvernemental, le député du groupe d’opposition Ittihadie, Abdelghani Mekhdad, reprenant le lien entre le problème des autorisations et l’absence de propriété foncière, a souligné le rôle vital du secteur de l’urbanisme dans le processus. de développement des zones rurales et à limiter les disparités spatiales et sociales qui exaspèrent ledit phénomène…
Le parlementaire d’Ittihadi a également mis en garde contre les pressions exercées par les dispositions complexes encourageant l’exode rural vers les villes, appelant à la révision de la loi d’urbanisme selon une procédure radicale capable de simplifier les procédures administratives, tout en soulignant la nécessité de créer un agence d’urbanisme spécifique au monde rural.
Dans le même esprit, le député parlementaire Ittihadi, Abdelhaq Amghar, a pour sa part déploré, lors de la séance de questions du ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, la situation difficile vécue par la population rurale, notamment dans la province d’Al Hoceima, notamment en raison de la répétition des coupures d’électricité.
Le parlementaire usfpeiste Amghar, réagissant à la réponse du ministre compétent, a soulevé le problème de l’insuffisance des transformateurs électriques et de leur incapacité à traduire le développement démographique dans un certain nombre de communes rurales comme Ketama, Aabd Al Ghaya Saouahel, Béni Jamil, qui a ont eu un impact majeur sur leur vie quotidienne malgré les demandes et appels répétés pour mettre fin à « cette souffrance quotidienne ».
Le député d’Ittihadi a également insisté sur le fait que ces doléances faisaient l’objet de questions écrites récurrentes à ce sujet et que la réactivité du gouvernement ne s’est jamais manifestée (…)
De son côté, le député adjoint du groupe d’opposition socialiste Ittihadie, Abdelkader Aanane, a prononcé une intervention virulente critiquant la situation de spéculation flagrante qui marque le marché des médicaments au Maroc.
Le parlementaire USFPEiste a indiqué, à ce propos, que la domination d’un certain nombre de laboratoires dans le secteur concerné a provoqué une augmentation des prix des médicaments, ayant un lourd impact sur le pouvoir d’achat des citoyens (…)
Dans ce sens, Aanane a dénoncé « la complicité » entre un certain nombre de médecins et les laboratoires pharmaceutiques définissant les prescriptions par leurs noms commerciaux au lieu de leurs titres scientifiques (?)
A cet effet, le député Ittihadi Abdelkader Aanan a souligné la nécessité d’édicter une législation exigeant la qualification des médicaments prescrits par leur nom scientifique tout en interdisant la circulation de leurs logos commerciaux (…)
Rachid Meftah
