Ce mercredi 8 janvier, la F1 a confirmé la prolongation du Grand Prix de Belgique jusqu’en 2031. Historiquement, les prolongations du Grand Prix de Belgique se négociaient sur un ou deux ans, laissant constamment planer une incertitude sur l’avenir de l’essai. Mais cette fois, grâce à d’importants investissements dans les infrastructures et au respect des normes modernes de la F1, le circuit de Spa-Francorchamps assure son avenir à moyen terme. Elle renoncera toutefois à deux des six prochaines éditions (2028 et 2030) afin de permettre une rotation des épreuves européennes au calendrier.
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Une véritable bouffée d’air frais pour Spa
En annonçant la nouvelle, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, n’a pas caché son soulagement. “La Belgique fait partie des pays qui ont accueilli un Grand Prix depuis l’origine de la F1 en 1950. En 2025, nous célébrerons le 75e anniversaire du championnat du monde et même le centenaire du premier Grand Prix couru à Spa en 1925.” En effet, il y a cent ans, le circuit routier belge accueillait le tout premier Grand Prix d’Europe, remporté par l’Alfa Romeo P2 d’Antonio Ascari, père du double champion du monde Alberto Ascari, dernier pilote italien à avoir été sacré en Formule 1.
L’absence du Grand Prix en 2028 et 2030 pose encore question, mais elle reflète surtout la volonté de la F1 d’assurer une plus grande flexibilité dans son calendrier. Cette stratégie offre également aux organisateurs la possibilité d’étaler les coûts d’organisation sur six ans, tout en préservant la visibilité du circuit dans le monde de la F1.
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