L’Ontario a-t-il besoin d’une loi anti-citron pour les voitures comme le Québec ?

L’Ontario a-t-il besoin d’une loi anti-citron pour les voitures comme le Québec ?
L’Ontario a-t-il besoin d’une loi anti-citron pour les voitures comme le Québec ?

L’Ontario devrait avoir une loi anti-citron pour les véhicules comme le Québec, déclare un conducteur ontarien, qui a commencé à avoir des problèmes avec sa nouvelle voiture Nissan quatre jours seulement après l’avoir achetée et qui attend depuis des mois qu’elle soit réparée.

Carl Cameron dit à CBC qu’il s’est vite rendu compte que quelque chose n’allait vraiment pas avec sa voiture miniature Altima achetée en juillet dernier.

L’homme de 78 ans ne parvenait pas à coupler son téléphone portable avec la voiture, des voyants d’avertissement indiquant que ses pneus étaient surgonflés ou sous-gonflés sont soudainement apparus sur son tableau de bord, et la radio n’arrêtait pas de s’allumer et de s’éteindre. seul.

Hospitalisé à l’époque, il n’a pu amener le véhicule chez le concessionnaire d’Orillia, au nord de Toronto, qu’en octobre. Le constructeur n’a pas pu trouver la source de ces problèmes.

Rien n’a été remplacé ou résolu. Je continue de payer pour un véhicule que je n’ai pas.

Une citation de Carl Cameron, acheteur de la voiture défectueuse

Carl Cameron veut que Nissan reprenne sa voiture Altima défectueuse et lui donne son argent.

Photo : - / Sue Goodspeed

Nissan se défend

Le concessionnaire a depuis prêté un véhicule à M. Cameron, mais il préfère que Nissan garde sa voiture défectueuse et lui propose un remboursement.

L’entreprise a déclaré à CBC qu’elle avait déterminé que le système de navigation de la voiture était défectueux, mais que ces pièces sont actuellement en rupture de stock.

Nous travaillons assidûment avec notre homologue américain pour trouver un système de remplacement dans les plus brefs délais.déclare Nissan dans une déclaration écrite.

Une loi comme au Québec ?

Au Québec, un consommateur possédant un véhicule neuf encore au garage peut s’adresser aux tribunaux depuis 2023 pour le faire déclarer défectueux et obtenir l’annulation de son contrat de vente.

George Iny, directeur de l’Association pour la protection des automobilistes (APA), souligne que le constructeur doit pouvoir réparer le véhicule en trois tentatives maximum, selon la loi québécoise. La nature de la preuve est facilitée si nous avons une balise comme trois tentativesdit-il.

Mohamed Bouchama, consultant pour l’organisation Aide automobile Canadadit que le cas de M. Cameron est loin d’être unique. Il aimerait que l’Ontario adopte également une loi anti-citron pour obliger les constructeurs à prendre leurs responsabilités au sérieux.

Le ministère des Services publics et des Services aux entreprises et de l’Approvisionnement de l’Ontario refuse de s’impliquer sur ce sujet, mais souligne que le Programme canadien d’arbitrage concernant les véhicules automobiles existe déjà. (Nouvelle fenêtre)afin d’aider les consommateurs.

Avec la collaboration de Grégory Wilson

Avec des informations de CBC

 
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