Les propos de Trump constituent une « tactique de négociation », selon les fabricants et les exportateurs

Les propos de Trump constituent une « tactique de négociation », selon les fabricants et les exportateurs
Les propos de Trump constituent une « tactique de négociation », selon les fabricants et les exportateurs

La menace de Donald Trump d’annexer le Canada en utilisant la « force économique » est une « stratégie de négociation » dans le contexte des discussions sur l’imposition de tarifs douaniers sur les produits canadiens, estiment les fabricants et exportateurs québécois (MEQ).

• Lisez également : Trudeau et Joly répondent à Donald Trump : « Nous ne reculerons jamais devant les menaces »

• Lisez également : Trump menace d’utiliser la « force économique » contre le Canada

«Nous sommes dans une période de négociation et d’imposition possible de tarifs douaniers», a rappelé le vice-président du MEQ en entrevue avec le Journal Mardi, après avoir souligné qu’elle n’entendait pas “commenter directement ce qu’a dit Donald Trump”.

«Je ne veux pas non plus alimenter des tactiques de négociation sur la place publique», a-t-elle expliqué, rappelant que la démission de Justin Trudeau a rendu la situation politique au Canada «un peu instable», provoquant ainsi une «tempête parfaite».

Et pendant que la tempête bat son plein, Donald Trump se remet. Lorsqu’un journaliste lui a directement demandé s’il comptait recourir à la force militaire pour annexer le Canada, le président américain a répondu que non, mais qu’il entendait plutôt recourir à la « force économique ».

Il publie depuis des semaines des messages sur les réseaux sociaux pour discuter de la possibilité que le Canada devienne le 51ee État américain.

“Il existe clairement des stratégies de négociation actuellement”, a réitéré Mme White, appelant à “peser tout ce qui se dit”.

“Ce qui est important pour nous, c’est que le gouvernement soit efficace dans ses négociations et ses efforts diplomatiques avec le gouvernement américain”, a-t-elle déclaré.

« Après, nous verrons ce qui se passera réellement le 20 janvier : quel sera le niveau des droits de douane, sur quels produits ils seront appliqués s’il y en a, puis en fonction de ce qui sera annoncé par l’administration américaine, que nous pourrons réagissez rapidement », a-t-elle poursuivi.

« Nous devons nous concentrer sur nos objectifs et ne pas nous laisser distraire », a-t-elle conclu.

Le mois dernier, MEQ a publié un sondage démontrant que 90 % des entreprises manufacturières interrogées subiraient des impacts importants ou très importants si des droits de douane de 25 % étaient imposés sur les produits canadiens à la frontière américaine.

Pire encore, pas moins de 46,5 % des entreprises manufacturières québécoises ont indiqué qu’elles pourraient délocaliser leur production aux États-Unis si cette menace tarifaire devenait réalité.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV L’Association Marocaine de Musique Andalouse (AMMA) annonce une troisième édition flamboyante du Festival de Musique Marocaine Andalouse – Consonews
NEXT Vers une transition numérique avec l’introduction des bus intelligents