20 millions d’euros et la signature d’un pacte pour “reconstruire l’organisation des soins en Haute-Garonne”

20 millions d’euros et la signature d’un pacte pour “reconstruire l’organisation des soins en Haute-Garonne”
20 millions d’euros et la signature d’un pacte pour “reconstruire l’organisation des soins en Haute-Garonne”

l’essentiel
Les acteurs de la psychiatrie du Haut-Garonne se sont réunis pour signer un « pacte pour refondre l’organisation des soins » dans le département. Une feuille de route pour tenter de répondre à la crise du secteur.

Frédéric Valletoux, alors ministre de la Santé, s’est emporté en février dernier après plusieurs drames. En réponse, ce mardi, l’Agence régionale de santé a présenté « un pacte pour refondre l’offre de soins psychiatriques en Haute-Garonne ». Pour l’occasion, tous les acteurs de santé du secteur étaient présents : représentants des usagers, directions d’hôpitaux publics et huit cliniques privées.

Comme le révèle La Dépêche (édition du 7 octobre), plus de 20 millions d’euros seront alloués à la filière dans le département, « pour renforcer et accompagner les services et les équipes », assure Didier Jaffre, directeur général de l’ARS Occitanie. “La somme arrivera progressivement, jusqu’en 2028. Elle est avant tout destinée au fonctionnement : financer davantage de ressources humaines et de lits.”

A lire aussi :
Un an après la crise psychiatrique à Toulouse : une nouvelle feuille de route et plusieurs millions d’euros sur la table

Le directeur salue le caractère inédit d’une telle coopération “entre le privé et le public”. “L’idée de ce pacte, comme son nom l’indique, c’est que chacun se sente responsable et que l’on ne travaille plus séparément, mais ensemble”, ajoute-t-il. “Il était important que nous apprenions à le faire.” Il y a moins d’un an, le ministre critiquait vertement le secteur privé.

A lire aussi :
“Nous ne sommes pas en mesure d’accueillir dignement les patients” dénonce le syndicat SUD de l’hôpital psychiatrique Gérard Marchant

20 lits supplémentaires à l’hôpital Marchant

Il a fallu plus d’un an pour que des propositions émergent de cette collaboration. « Les négociations ont pris du temps, confie Didier Jaffre. “Pour que chacun puisse s’exprimer sans tabou.” L’Agence régionale de santé a également attendu la publication du dernier rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, en décembre dernier, pour mettre le pacte en conformité avec ses recommandations.

A lire aussi :
INFOS LA DEPECHE. Un homme dangereux s’évade d’un hôpital psychiatrique : il a chargé la police avant de poignarder trois personnes

Les centres médico-psychologiques seront, entre autres, renforcés et deux projets d’hôpitaux de jour pour enfants et adolescents sont en cours de réalisation. Mais l’hôpital Marchant, qui vient de perdre son agrément de la Haute Autorité de Santé, est également concerné. «Le pacte permettra de doter le centre hospitalier d’une unité supplémentaire, avec la création de 20 lits supplémentaires», précise Frédéric Artigaut, directeur. Les ressources des secteurs ambulatoires existants et de leurs équipes seront également renforcées, pour être au plus près des patients. .»

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV “Le convaincre de choisir la Belgique”
NEXT « Retrait du Sénégal de la catégorie des Pays les Moins Avancés (PMA) » : Précisions du MIAAE