Tout commence avec deux jeunes qui veulent combattre une équipe de policiers et se termine avec un policier blessé et un auteur de violences en garde à vue. La soirée n’a pas été des plus calmes, ce lundi soir, cité Gagarine à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Dans un premier temps, les policiers du commissariat de la ville ont été agressés par deux jeunes, « qui les ont insultés, menacés puis ont pris la fuite tout en alertant en criant d’autres individus du quartier, les prévenant ainsi d’une présence policière dans leur quartier », rapporte l’Alliance. Syndicat de la Police Nationale Val-de-Marne sur Facebook.
Les jeunes parviennent à s’enfuir, mais l’un d’eux est reconnu plus tard dans la soirée, rue Truillot. L’équipage tente alors de l’arrêter, mais il tente à nouveau de s’échapper. Le jeune homme s’enfuit, tout en renouvelant ses menaces, poursuivant les insultes commencées plus tôt. Suivis par un groupe de jeunes qui l’accompagnaient, les policiers font usage de leurs grenades lacrymogènes.
Lorsque l’un d’eux parvient à arrêter la personne qui l’a insulté, l’agresseur l’attaque physiquement. Il n’hésite pas à frapper le policier, notamment au visage, qui se protège avec sa main.
“L’accusé a tout tenté pour échapper au contrôle et ses coups ont causé des blessures importantes au policier victime, qui a subi des blessures au visage et un probable doigt cassé”, précise Frédéric Le Coënt, délégué zonal d’Alliance 94, qui apporte “tout son soutien” à Le policier blessé, “félicite les collègues” qui ont su le maîtriser et annonce qu’il “suivra attentivement la décision judiciaire qui sera prononcée dans le cadre de ces violences faites à l’encontre de notre collègue de département”.
Malgré l’hostilité du groupe de jeunes présents autour de cette scène, la police a réussi à interpeller l’auteur des violences, à l’emmener hors de la ville et à le placer en garde à vue au commissariat.
L’auteur, qui habite le quartier et est connu de la police, est toujours interrogé pour ces faits de menaces de mort, de rébellion et de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. L’interruption temporaire de travail du jeune policier blessé, déjà fixée à 7 jours, pourrait être alourdie en raison de sa blessure au doigt.