Par
Editorial Neufchâtel-en-Bray
Publié le
7 janvier 2025 à 17h17
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce jeune homme de 25 ans, résidant à La Criquen’a pas commencé de la meilleure façonannée 2025.
Le 4 janvier, alors qu’il venait de rentrer à caravane où il habite à La Crique, il est appelé par des amis de Saint-Saëns (Seine-Maritime) pour partager un verre. L’occasion sans doute d’échanger souhaits traditionnels mais tout ne se passera pas comme prévu.
Une arrestation tendue
Lors de la soirée très alcoolisée, le ton monte. Le jeune homme est très en colère, probablement sous les effets conjugués de l’alcool et du cannabis. Il se met en colère contre ses hôtes et surtout contre leur mère. Des coups sont échangés et il est finalement expulsé. La police est appelée et c’est un équipage du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de Gendarmerie) de Neufchâtel-en-Bray qui intervient.
A leur arrivée, le jeune homme n’est plus là. LE militaire le retrouvera à quelques hectomètres de là, en t-shirt et pieds nus même si la température est hivernale. Cela ne l’aura pas calmé, bien au contraire.
Il insulte rapidement les trois gendarmes, les menace et tente de les frapper. Finalement maîtrisé, il a été chargé dans le véhicule du gendarmerie et continuera à lutter. Il tentera également de donner un coup de pied au conducteur et de cracher en direction d’un autre gendarme.
Les militaires décident de l’emmener au centre hospitalier et là il se montrera également vindicatif envers les personnel médical.
6 verres de whisky le soir
Ce lundi 6 janvier, il est présenté dans le cadre d’une comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Dieppe.
L’attitude du jeune homme a radicalement changé. Il reconnaît tous les faits, les regrette mais ne les explique pas. Il évoque l’alcool (6 verres de whisky) consommé ce soir-là et va tenter de dire que cela ne lui ressemble pas.
Mais le Régime du président lui rappelle qu’il a déjà été condamné pour des faits identiques par le tribunal judiciaire de Rouen en 2021.
La police témoigne
Le témoignage de la police est éloquent. L’un d’eux explique :
Je suis resté trois heures à ses côtés et pendant trois heures il y a eu des insultes et des menaces. Je n’avais jamais vécu cela.
Deux des gendarmes réclament 500 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.
Pour le remplacement de Procureur de la Républiqueles excuses du jeune homme et le fait qu’il soit sous tutelle depuis que son père l’a mis à la porte il y a deux ans ne suffisent pas à l’exonérer de sa responsabilité.
Saluant le sang-froid et le sens du service public des gendarmes, il stigmatise le comportement du jeune homme : « Ce qui m’inquiète, c’est que j’ai l’impression que vous vous fichez du monde » tonne. il avant de requérir une peine de 10 mois de prison.
6 mois de prison pour l’accusé
Le jeune homme indique que les quelques heures qu’il vient de passer en prison lui ont « fait peur ». Son avocat soutient : « L’emprisonnement n’est pas la meilleure solution. Vous avez affaire à un jeune complètement perdu. Il souhaite pouvoir se reconstruire pour retrouver ses deux enfants. Je vous demande de lui donner une dernière chance. Nous connaissons tous le milieu carcéral. Je ne veux pas que cet enfant soit brisé.
Le tribunal décide tout de même de renvoyer le prévenu pour 6 mois derrière les barreaux et d’y ajouter une peine de 6 mois assortie d’un sursis probatoire de 2 ans assortis de l’obligation de prodiguer des soins en toxicomanie et en psychologie. Il devra verser 200 euros de dommages et intérêts à chaque gendarme.
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