Cas de nouveau variant Mpox en . “Nous ne sommes pas inquiets”, pas de risque d’épidémie généralisée selon ces infectiologues

Cas de nouveau variant Mpox en . “Nous ne sommes pas inquiets”, pas de risque d’épidémie généralisée selon ces infectiologues
Cas de nouveau variant Mpox en France. “Nous ne sommes pas inquiets”, pas de risque d’épidémie généralisée selon ces infectiologues

Alors qu’un premier cas du nouveau variant Mpox a été identifié en Bretagne, Pierre Tattevin, le chef du service des maladies infectieuses du CHU de Rennes, se veut rassurant. “Nous ne sommes pas inquiets d’un risque potentiel de transmission du virus à grande échelle”, assure-t-il, tout comme l’infectiologue Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris.

Entreprise

De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui composent la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé ou la famille.

Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Société ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après la confirmation d’un premier cas humain en France du nouveau variant clade 1b mpox en Bretagne, de nombreuses questions se posent, notamment concernant le risque de transmission à grande échelle du virus.. Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses du CHU de Rennes, affirme que « La femme testée positive au mpox clade 1b, diagnostiquée au CHU de Rennes, n’a pas été hospitalisée. C’était il y a trois semaines et tous les cas contacts ont été identifiés. Nous n’avons actuellement aucun cas secondaire. Nous ne nous inquiétons pas d’un risque potentiel de transmission à grande échelle du virus, même si ce nouveau variant du clade 1b est plus contagieux que le clade 2..

Pour bien comprendre, il y a deux « différentes épidémies », a expliqué sur franceinfo l’infectiologue Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine« Celui que nous avons eu qui était dû à un variant appelé clade 2 qui est plutôt originaire d’Afrique de l’Ouest et clade 1 notamment 1b qui est originaire d’Afrique du Sud Est. Ce ne sont pas des virus qui évoluent comme on l’a vu avec le Covid-19.

La Bretonne infectée n’a pas voyagé en Afrique centrale mais a été en contact avec deux personnes revenant de cette région d’Afrique. « Les quelques cas importés qu’il y a eu en Europe [Suède, Allemagne, Belgique et Royaume-Uni] appellent à la vigilance mais n’ont pas déclenché d’épidémie. La majorité des contaminations se font par contact cutané, c’est une maladie contagieuse mais pas du tout par voie aérienne. conclut Karine Lacombe.

Les autorités sanitaires rappellent « l’importance de la vaccination pour les populations à haut risque » – y compris les hommes ayant des relations homosexuelles avec des partenaires multiples, ou les professionnel(le)s du sexe. Les personnes ayant des liens étroits avec les pays d’Afrique centrale où le virus mpox circule activement peuvent également se faire vacciner.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Sénégal et le Tchad en hausse après les propos polémiques du président – ​​Libération
NEXT Une marche blanche pour sauver Rillette, le sanglier menacé d’euthanasie