Au Maroc, un groupe composé de ressortissants marocains et d’étrangers est soupçonné de blanchiment d’argent. Deux d’entre eux figurent sur les listes noires des régulateurs financiers de leur pays d’origine et ont un historique de dossiers douteux.
Les casinos, lieux bénis du blanchiment d’argent ? Suite à une alerte émanant d’un grand casino, l’Autorité nationale de renseignement financier (ANRF) mène une enquête approfondie sur un groupe composé de ressortissants marocains et d’étrangers soupçonné d’utiliser les casinos pour blanchir des fonds issus d’activités illicites.
Le groupe a en effet tenté de soudoyer un directeur de casino, mais celui-ci a rejeté l’offre et alerté la direction, a indiqué Assabah. C’est ce qu’a informé l’ANRF, qui a ouvert une enquête ses homologues internationaux pour obtenir des informations complémentaires sur les étrangers impliqués.
Il est possible de blanchir des millions de dirhams en une seule journée en simulant les gains issus des paris et des jeux de hasard, souvent avec la complicité de certains casinotiers, affirment des sources bien informées.
Une fois blanchis, ces fonds sont réintégrés dans l’économie légale et réinvestis au Maroc, après paiement de commissions aux propriétaires de casinos, qui prélèvent une partie du montant initial. Ces pratiques sont récurrentes dans certains casinos à l’étranger.
Au Maroc, les casinos sont placés sous stricte surveillance et la loi oblige leurs dirigeants à signaler tout soupçon de blanchiment d’argent sous peine de poursuites pénales, selon Bladi.
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