Par la route, 60 kilomètres séparent les deux premières villes du Jura : Lons-le-Saunier, 17 000 habitants et préfecture du Jura et Dole, 24 000 habitants, sous-préfecture, mais capitale historique de Franche-Comté. Mais si les deux villes font bel et bien partie du même département, ses habitants vivent-ils réellement côte à côte ? Voici la réponse d’un panel de Dolois, qui ont accepté de donner leur avis sur Lons-le-Saunier.
Lons n’est pas leur destination préférée
Quant à y faire un tour de temps en temps, le résultat n’est pas génial : « On va à Lons-le-Saunier peut-être 8 ou 10 fois par an, et cette année je crois qu’on n’y est même pas allés. » avoue Annie, habitante de Dole depuis 1966. « Finalement, on ne fait que passer par là, par exemple quand on va au Mic Mac, un dancing de Saint-Maur », ajoute Antoine qui l’accompagne. Et pour eux, la raison est simple : « A Dole, il y a tout ce qu’il faut, la ville est super ».
Même constat pour Christian, originaire de Dole : « Lons-le-Saunier, on ne la traverse que quand on va dans le Haut (haut Jura, NDLR), à Dole il y a de tout, c’est une ville extraordinaire, et puis à Lons, il n’y a pas d’eau comme ici.
Plus de balades à Dole
C’est aussi ce dernier point qui fait pencher la balance en faveur de Dole. «Je pense que Dole est meilleure que Lons, du moins en termes de balades», estime Yolande Pinot. Pour sa sœur, Françoise Girard, originaire de Rambures, Lons, ce sont aussi de vieux souvenirs, avec le foyer pour enfants de Lavigny où elle a vécu dans sa jeunesse. « Cela fait une quinzaine d’années que nous ne sommes pas allés à Lons, à l’époque où nous y étions, nous aimions ça, il y avait les pubs et les cafés, ça a sûrement dû changer. » Et d’ajouter : « Avant on y allait aussi quand il fallait aller à la préfecture, mais maintenant c’est fini.
Guillaume Faivre, installé dans le Dolois depuis un peu plus d’un an, n’y est allé qu’une seule fois. « Je n’ai pas de permis et il n’y a pas de trains, seulement des bus, c’est un peu compliqué de s’y rendre. C’est beaucoup plus simple d’aller à Dijon ou à Besançon. » Les Lédoniens penseraient-ils la même chose de Dole ?