“quelques dizaines de désertions”, reconnaît le ministère de la Défense

“quelques dizaines de désertions”, reconnaît le ministère de la Défense
“quelques dizaines de désertions”, reconnaît le ministère de la Défense

Plus de 2 300 soldats ukrainiens étaient armés et entraînés par la , formant le gros de la brigade « Anne de Kiev ».

Mais des enquêtes de presse ont révélé que près de la moitié avaient déserté, dont une cinquantaine lors de leur formation en France.

L’armée ukrainienne vient de reconnaître pour la première fois des « problèmes », mais minimise l’ampleur des désertions.

Le ministère français de la Défense en a de son côté admis « quelques dizaines sur le sol français ».

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Ukraine : près de trois ans de guerre

Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Mikhaïlo Drapaty, l’a admis ce lundi “problèmes” au sein de la brigade « Anne de Kiev », en partie entraînée et équipée par la France, après des révélations dans la presse sur des cas d’abus de pouvoir et de désertions. Les quelque 2 300 militaires de ce bataillon ont été en partie formés en France, lors d’un stage de neuf semaines à l’automne 2023.

“Je confirme bien sûr qu’il y a eu des problèmes avec le commandement et le processus de formation”a avoué Mikhaïlo Drapaty à plusieurs médias, dont l’AFP. “Dans la mesure du possible, tous ces problèmes sont en train d’être résolus”a-t-il poursuivi, assurant que le nombre de désertions de militaires formés en France était “minimum”. Un peu plus d’une heure plus tard, le ministère français de la Défense admettait à son tour que “quelques dizaines de désertions” avait été enregistré sur le sol français.

C’est le journaliste ukrainien Yurii Butusov qui a révélé des désertions massives, comme on peut l’entendre dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Selon lui, “La majorité de ceux qui ont déserté sont des civils qui n’ont jamais reçu de formation en Ukraine”. Il estime qu’un millier de soldats ont déserté la brigade Anne de Kiev, et qu’une cinquantaine a fui lors de l’entraînement sur le sol français.

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Si les entraînements en France se déroulaient sur des sites militaires protégés, le principe de leur sécurité n’était pas d’empêcher les militaires de sortir, a rappelé ce week-end le général Jérôme Pellistrandi à TF1. “Quand ces unités venaient s’entraîner en France, elles n’étaient pas enfermées dans des camps, les militaires pouvaient se déplacer le soir”il a expliqué.


F.Se avec l’AFP

 
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