Voici 2 endroits à risque pour l’aquaplaning sur les routes nationales du Morbihan

Voici 2 endroits à risque pour l’aquaplaning sur les routes nationales du Morbihan
Voici 2 endroits à risque pour l’aquaplaning sur les routes nationales du Morbihan

Par

Florian Tiercin

Publié le

6 janvier 2025 à 15h23

Dans le Morbihan, des lieux sont identifiés comme propices à l’aquaplaningla perte d’adhérence d’un véhicule sur une route mouillée. Pascal Pelletier, chef de centre de la Direction Interdépartementale des Routes de l’Ouest (DIRO) de Vannes, nous cite deux exemples sur les routes nationales 165 et 166.

Sur la route nationale 166

Lundi 6 janvier 2025, vers 4 heures du matin, un conducteur a fait un aquaplanage sur la route départementale 29 à Larmor-Plage. Blessée, elle a été prise en charge par les pompiers.

Sur les routes nationales, le risque d’aquaplaning existe également. « On a des endroits un peu plus sensibles que d’autres : unu niveau d’Elven sur la RN 166 et entre Pluneret et Plougoumelen sur la RN 165 »avance Pascal Pelletier du DIRO.

Pour le premier secteur, la DIRO a tenté de « le dégager pour évacuer le plus d’eau possible » sur la RN 166.

Mais nous sommes au fond d’une vallée. L’attraction fait qu’il y a plus d’eau au point bas qu’au point haut. Nous avons des virages avec des pentes à gauche et à droite. Lorsque la pente change, le débit d’eau a tendance à augmenter.

Pascal Pelletier

Sur les 10 mètres où se trouve de l’eau, il est demandé au conducteur de enlevez le pied de l’accélérateur.

Vidéos : actuellement sur Actu

Pour le secteur Elven, la DIRO n’a pas observé d’accident lié à la pluie depuis plus d’un an.

Sur la route nationale 165

Le deuxième secteur se trouve sur la RN 165, à Pont Sal, à proximité de la station Total, entre Pluneret et Plougoumelen.

Ici aussi, nous sommes sur un bassin avec une route aux virages successifs à gauche et à droite. Lorsque nous confectionnons les tapis, nous essayons d’accentuer les pentes. Nous sommes liés par des normes de construction (rayon de courbure).

Pascal Pelletier

Les usagers de la route doivent réapprendre à conduire

Comme le rappelle le DIRO, l’usager doit adapter sa vitesse aux conditions de circulation. « Par temps de pluie, il faut réduire sa vitesse. Sur la RN 165 et la RN 166, par temps de pluie, la limite maximale autorisée est de 100km/h. Il s’agit bien d’une limite maximale. En cas de forte pluie, il faut réduire encore plus sa vitesse. Aujourd’hui, l’utilisateur ne conduit plus, il conduit. Il faudrait qu’il réapprenne à conduire ! », s’exclame Pascal Pelletier.

“Et si vous avez les yeux rivés sur votre téléphone, vous ne verrez pas la flaque d’eau”, ajoute-t-il.

Un bon rappel pour éviter de se faire piéger !

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Dix ans après « Charlie », des rassemblements dispersés « face à la barbarie islamiste »
NEXT Une marche blanche pour sauver Rillette, le sanglier menacé d’euthanasie