le coup de gueule du maire de Châteauneuf-du-Pape contre Janvier Sec

le coup de gueule du maire de Châteauneuf-du-Pape contre Janvier Sec
le coup de gueule du maire de Châteauneuf-du-Pape contre Janvier Sec

Par EF

Publié
6 janvier à 11h50,

mis à jour 6 janvier à 12h53

»
data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

L’édile de la commune emblématique qui a donné son nom à l’appellation vin rouge Côtes-Du-Rhône en a « ras-le-bol » de ce concept qui consiste à arrêter de boire de l’alcool durant le premier mois de l’année.

Le maire de Châteauneuf-du-Pape ne veut plus entendre parler de Janvier Sec. Cette tendance importée du Royaume-Uni, qui consiste à arrêter de boire de l’alcool durant le premier mois de l’année, est en vogue en depuis 2020. Au grand désarroi des régions productrices de vins et autres spiritueux de France. A ce sujet, Claude Avril, conseiller municipal de la commune emblématique qui a donné son nom à l’appellation vin rouge Côtes-Du-Rhône, partage sa frustration. “Je suis désolé, j’en ai marre de ça”» confie-t-il à nos confrères d’Ici (ex-France Bleu).

«Je trouve ça insultant. Parce qu’il ne fait pas confiance à notre esprit de responsabilité. Cela donne cette idée que les gens vont se gaver de vin, boire des bouteilles à longueur de journée sans être capables de modération. C’est infantilisant. » fustige le maire de Châteauneuf-du-Pape, également fils et frère de vigneron. Avant d’ajouter : “C’est vraiment insupportable”. Pour lui, il est essentiel que la viticulture soit considérée comme « une pratique culturelle qui a fait la France » et « un art de vivre ».

« Le début de la fin de la consommation »

Le mois de janvier sec devient de plus en plus populaire. Initialement moqué, voire critiqué, ce qui était un phénomène de niche commence véritablement à gagner en popularité. Preuve en est : un Français sur quatre déclare vouloir se lancer pour le mois de janvier 2025, soit près de 17 millions de personnes, selon une consultation réalisée par l’Ifop, à la demande de Freixenet Gratien, la filiale française du mondial. producteur leader de vins mousseux Henkell Freixenet. En janvier 2020, seuls 6,8 millions de Français avaient tenté le défi. Selon une autre étude menée par le producteur de vins sans alcool Chavin, 12 % des Français participeront pour la première fois au Dry January en 2025.

Pour Claude Avril, ce concept est avant tout un bon moyen de fragiliser la filière vitivinicole, déjà en difficulté. “On répond avec des phénomènes anglo-saxons comme Dry January sans tenir compte de ce qu’est aujourd’hui la consommation française de vin, de l’ordre de -70% dans 60 ans et -20% sur les 10 dernières années »précise l’édile à nos confrères. Et de conclure : «Nous ne sommes qu’au début ou à la fin d’une consommation très régulière de vin, donc je pense honnêtement que nous n’avons pas besoin d’en rajouter.

»
data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

France

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Christine Laur, head of France Travail Aveyron
NEXT On connaît enfin la date de diffusion de la finale !