Algérie Football– Le football marocain évolue, et l’exemple le plus frappant de cette transformation est la montée au pouvoir de RS Berkane. Malgré les critiques de certains « journalistes » casablancais qui remettent en question l’origine de son financement, Berkane a su imposer sa marque grâce à une gouvernance solide et une gestion irréprochable.
Les critiques adressées au RS Berkane sont récurrentes, mais elles semblent particulièrement virulentes ces derniers temps, coïncidant avec les performances décevantes des deux géants casablancais, le Wydad et le Raja. Ces équipes historiques, habituées à dominer le championnat marocain, se retrouvent cette saison en milieu de tableau, provoquant une frustration palpable chez leurs supporters et certains observateurs.
Mais ce qui est intriguant, c’est que les mêmes journalistes qui vantaient la « tradition » et le « pouvoir » des clubs casablancais n’ont jamais évoqué la question du financement lorsque ce dernier régnait en maître. Ce double standard soulève des questions sur l’objectivité des critiques adressées à Berkane.
Succès basé sur la vision et la gestion
RS Berkane est aujourd’hui un modèle de réussite grâce à une vision claire et une organisation bien structurée. Contrairement au Wydad et au Raja, qui disposent d’un budget trois à quatre fois supérieur, Berkane a su maximiser ses ressources pour bâtir une équipe compétitive.
Le contraste est encore plus frappant quand on s’intéresse à la gestion des clubs casablancais. Des scandales de gouvernance ont tourmenté ces équipes, conduisant même à l’incarcération de leurs anciens présidents. Ces affaires révèlent une gestion catastrophique qui a non seulement terni l’image de ces clubs mythiques, mais a également affecté leurs performances sportives.
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