Désertification des zones rurales
« Je dis souvent à mes jeunes collègues qui recherchent leur spécialité : être médecin de famille, c’est être médecin de tout. Travailler en tant que spécialiste s’apparente davantage à celui d’un technicien médical. Nous nous concentrons sur un problème technique», explique Barbara Loeliger. Le médecin est bien conscient que s’implanter seul dans un cabinet médical dans une région dite périphérique n’est pas anodin. Outre la complexité des aspects médicaux et l’éloignement des collègues, il faut s’occuper du côté administratif « qui est énorme et prend beaucoup de temps ». L’Ajoulote, qui a travaillé à Bienne et en Nouvelle-Zélande, espère également accueillir un autre médecin dans son cabinet afin de le former.
Des défis à gogo
Après le décès soudain de son prédécesseur, le cabinet médical est resté fermé pendant cinq mois. Dès son arrivée, Barbara Loeliger a dû commencer par ranger et trier les nombreuses affaires avec l’aide de ses deux assistantes médicales. Des heures se sont succédées pour comprendre le fonctionnement des différentes machines, remettre en état le matériel informatique et reconstituer les stocks de médicaments disponibles dans la propharmacie.
