La création d’une résidence pour aînés dans les anciens bâtiments de la clinique Compassion sera lancée au printemps. Une vingtaine de logements sont prévus ainsi que la création de 24 places de parking.
Il s’agit d’un projet à long terme. « C’est un sujet sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années car cela implique beaucoup d’investissements », confirme Didier Jannaud, conseiller municipal chargé des affaires financières. En effet, ce dossier a été confié dans sa partie acquisition foncière à l’Établissement Public Foncier du Grand Est (EPFGE). Le bâtiment principal appartient à l’hôpital. L’EPFGE doit également acquérir trois immeubles mitoyens rue du Petit-Cloître.
L’acte de vente est en cours selon Didier Jannaud, la signature devrait intervenir au tout début de cette année 2025. En effet, si l’Établissement Public Foncier du Grand Est est responsable des acquisitions, c’est Hamaris qui s’en chargera. . investir dans la construction de logements. « Il y a une promesse d’achat, mais Hamaris a souhaité obtenir toutes les garanties avant de se lancer. Il souhaitait attendre l’obtention du permis de construire pour en être sûr avant de procéder à l’achat définitif. Il y avait des incertitudes, notamment concernant les monuments historiques. Cela concerne notamment l’emplacement des parkings souterrains de l’ancienne clinique où passe en dessous un ancien mur d’enceinte », indique Didier Jannaud.
L’institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) sera appelé à intervenir. En attendant, l’EPFGE va lancer une première phase de travaux. Il s’agit du désamiantage, du nettoyage et de la rénovation de la toiture de l’ancienne clinique. Cet investissement, de 1,9 million d’euros, sera porté par l’établissement public.
Hébergement « inclusif »
Lors de cette première phase de travaux, des interventions sur les réseaux aériens et enterrés seront entreprises. Cela nécessitera également d’interdire la circulation sur la rue du Petit-Cloître au printemps.
La partie Hamaris compte 20 logements dans le bâtiment de l’ancienne clinique. Cinq autres hébergements seront soutenus par l’UDAF, ce sont des hébergements dits inclusifs qui permettent la transition entre le « domicile » et l’Ehpad dans un environnement collectif et communautaire. Ces logements seront créés dans les bâtiments 15 et 17 de la rue du Petit-Cloître.
Le projet global s’élève à 7,5 millions d’euros. Dans lequel la Ville aura sa part pour la création de 24 espaces de stationnement sur le site des anciens garages de la clinique La Compassion. Une cour intérieure publique sera créée. Il existe déjà mais est en jachère. Il est également prévu de créer un passage entre la rue Claude-Gillot et la rue du Petit-Cloître.
L’investissement est en effet lourd. Dans cette opération l’hôpital se libère d’un bâtiment. De nouveaux logements voient le jour dans le centre historique. « Nous devrions bénéficier de fonds spécifiques dans le cadre de la réhabilitation des friches hospitalières », indique Didier Jannaud. La commercialisation des logements n’aura pas lieu avant 2027.
Ph. L.
