Qu’est-ce qui nous attend en 2025 ? L’année vient à peine de commencer, il est déjà temps de jeter un œil au calendrier et de cocher ce qui nous intéresse en Loire et en Haute-Loire. Une fois n’est pas coutume, commençons par la culture avec l’ouverture ou le rafraîchissement de nouveaux lieux.
Deux friches continuent de se transformer à Saint-Chamond et Montbrison
Au centre de la commune de Saint-Chamond, l’ancienne friche industrielle du GIAT, au coeur de la ville, accueillera le musée d’art urbain et de street art : le Mausa H07 du nom de la salle Novaciérie où seront exposés art urbain et grandes fresques. Celui-ci devrait ouvrir en avril : plus de 8 000 mètres carrés surplombant le skate park. Ce musée privé, dont le concept fait déjà fureur en Alsace et en Moselle, permettra, grâce à sa superficie, l’un des dix plus grands musées de France. Il se trouve sur le site de l’ancienne Aciérie devenue GIAT Industries en 1994, puis Se détendre au début des années 2000 et maintenant Salle en un.
Une autre friche emblématique qui abritait une célèbre usine de jouets, the Gégé in Montbrisondu nom de son fondateur Germain Giroud, est transformé en quartier résidentiel intergénérationnel. Cette friche, située à proximité de la mairie et des écoles, accueillera une cantine, une crèche, un marché, une résidence seniors mais aussi un bâtiment baptisé « Caroline », du nom d’une des plus célèbres poupées.
La fin de deux grands chantiers
En 2025, deux grands chantiers vont doucement aboutir. Là transformation de l’esplanade des Mariniers, sur le port de Roanne Tout d’abord. Cet écrin de verdure est destiné à accueillir les événements festifs de la ville, à commencer par la fête de la musique en juin prochain, mais on pourra s’y promener ou faire du vélo dès ce printemps.
A Saint-Étienne, in Tréfilerie, le campus les extrémités étant complètement restructurées et unifiéesavec un parc et des portails fermés la journée. Les étudiants travaillent sur le site depuis plus de quatre ans et c’est un véritable renouveau pour cette faculté qui date des années 1960.
Un Bocuse d’Or pour Paul Marcon ?
Puisque nous passons beaucoup de temps à table en ce moment, notons-le dans notre calendrier pour encourager (mentalement) Paul Marcon. Un des fils de Régis Marcon, chef triplement étoilé of Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire), participates in the finale internationale du prestigieux concours gastronomique : le Bocuse d’or. Elle aura lieu à Lyon les 26 et 27 janvier à Eurexpo. Ce concours, imaginé par Paul Bocuse en 1987, rassemble meilleurs cuisiniers du monde et est devenu au fil des années un rendez-vous international incontournable de la gastronomie internationale. Avec son équipe, Paul Marcon représentera la France. Il devra servir en 5 heures et 35 minutes, un plat sur plateau qui mettra en valeur le chevreuil, le foie gras et le thé ; ainsi qu’une assiette individuelle autour du céleri, de la viande maigre et du homard. Le tout pour 16 personnes !
Ce concours unique se déroule sous l’oeil d’un jury de professionnels, mais aussi sous le regard d’un public exigeant, dans une ambiance digne d’un stade. Pour Paul Marcon, il devra garder la tête froide s’il espère suivre les traces de son père, Régis Marcon, vainqueur en 1995. assister à la finalerendez-vous à Eurexpo Lyon, dimanche 26 et lundi 27 janvier 2025, avec remise des prix lundi à 18h00
Gaël Perdriau au tribunal
En février, le mois suivant, autre salle, autre ambiance pour le maire de Saint-Étienne. Gaël Perdriau a rendez-vous avec la justiceà Paris. Non, pas dedans l’affaire du chantage vidéo intime -qui a peu de chances d’être jugé avant les élections municipales de 2026-. Cette audience se tient à la suite d’une plainte pour diffamation déposé par le président du festival Arcomik. En question: propos tenus lors d’un conseil municipal, en janvier 2022 et rediffusé sur le site Internet de la ville, lorsque le député à la culture Marc Chassaubéné a expliqué pourquoi la subvention municipale avait été supprimée. Quant au festival d’humouril aura lieu juste après le public et un tiers des spectacles sont déjà complets.
Parmi les événements majeurs à ne pas manquer, notons également en mars : le centenaire de la naissance de Pierre Boulez, compositeur et chef d’orchestrené le 26 mars 1925, à Montbrison ! La ville rendra, pour l’occasion, hommage à Pierre Boulez. De fin mai à début juillet, le Saint-Étienne design biennial se déroulera pour une 13ème édition en mode condensé sur un mois et L’Arménie sera « l’invitée d’honneur ».
Enfin, comme chaque troisième week-end de septembre, le Fêtes de la Renaissance du Roi Oiseau aura lieu au Puy-en-Velay (Haute-Loire). Cette année, la 40e édition se tiendra du 17 au 21 septembre : quatre jours durant lesquels la vie au XVIe siècle en Velay sera recréée grandeur nature dans les rues du Puy.
Romain Bardet and ASSE
Enfin, côté sport, début juin, le cycliste brioudien Romain Bardet envisageait d’arrêter sa carrière à la fin du mois de juin. Critérium du Dauphiné, dont on connaîtra bientôt le détail des huit étapes. Cela dit, l’Altiligérien vient d’envisager de changer de vélo et de cadre puisqu’il passera au gravel, le vélo des chemins caillouteux, avec en ligne de mire les championnats du monde d’une discipline récemment reconnue par l’UCI. Ce sera à Nice, en octobre.
Côté football, l’Euro féminin a lieu cet été : on croise les doigts pour y voir la Stéphanoise Cindy Caputo.
Quant à Asse, le derby retour aura lieu le 20 avril au Chaudron. En espérant que, d’ici là, la méthode de nouvel entraîneur Eirik Horneland porte ses fruits, que la combinaison entre les investisseurs norvégiens et canadiens fonctionne bien et que le mercato hivernal soit enrichissant ! Enfin, sans aucune mauvaise volonté (je le promets), nous suivrons aussi de près la situation budgétaire de l’OL, menacé de relégation par le gendarme financier du football français si les comptes ne sont pas assainis.