Pas de long week-end pour débuter 2025 contrairement à l’année dernière où le 1er janvier tombait cette année un mercredi. A noter que les administrations sont fermées le 2 janvier également et certaines ont pris l’initiative de prendre leur vendredi libre et de faire un pont. Il faut alors attendre le 5 mars, qui tombe encore un mercredi, pour rester au lit et célébrer l’arrivée de l’Évangile. Jour chômé pour tous les Polynésiens de toutes confessions religieuses, le 5 mars 1797 marque dans un premier temps l’arrivée des premiers missionnaires à Tahiti dans la baie de Matavai pour les protestants. Une spécificité polynésienne tout comme le Vendredi Saint (18 avril) qui précède le lundi de Pâques et qui n’est pas un jour férié en France métropolitaine.
Autre spécificité locale, le 29 juin, qui est le 3ème jour férié du calendrier polynésien. Du moins jusqu’à maintenant. Cette date a toujours été controversée d’un point de vue politique. Fête de l’autonomie pour certains, elle est assimilée à un « jour de deuil » pour les indépendantistes qui rappellent que c’est le 29 juin 1880 que Pomare V fit don de ses territoires à la France. Quoi qu’il en soit, le 29 juin tombe un dimanche cette année mais sa suppression est imminente.
Rappelons qu’avant d’être écartée du gouvernement, l’ancienne vice-présidente Eliane Tevahitua avait proposé de remplacer ce fameux 29 juin par le 20 novembre pour célébrer Matari’i i ni’a (l’apparition des Pléiades). Et en mai dernier, le Conseil des ministres a validé la date du 20 novembre comme jour férié.
Sauf que ça ne marche pas comme ça et qu’il faut forcément passer par un vote à l’assemblée pour modifier les jours fériés dans le code du travail. Le gouvernement a donc préparé un texte en ce sens, mais avec un petit changement : consacrer un jour férié “le dernier vendredi de novembre”. Une date flexible qui ne fait pas l’unanimité, notamment auprès des syndicats qui ne souhaitent pas renégocier les conventions collectives dans lesquelles ces jours fériés sont déjà prévus. Le projet de loi du pays est encore en phase législative et peut encore être amendé, mais tel qu’il est rédigé, le gouvernement souhaite qu’il soit applicable cette année. À suivre.
Enfin, comme en France métropolitaine, les Polynésiens auront trois jours fériés au mois de mai : le 1er évidemment qui correspond à la Fête du Travail, le 8 mai qui commémore la victoire de la Seconde Guerre en 1945, et le jeudi de l’Ascension qui tombe le 29 mai prochain. année. Et puis trois ponts en perspective avec le lundi de Pentecôte le 9 juin, la fête nationale du 14 juillet également un lundi, et l’Assomption le vendredi 15 août. La Toussaint tombera cette année un samedi, l’armistice du 11 novembre. un mardi et le 25 décembre un jeudi.
