Selon lui, les réservations étaient à +2,2% dans les hôtels, dont +9% à Paris. Il a qualifié l’année d'”atypique” avec cette résurgence, qui fait suite aux pertes estivales causées par la négligence de la capitale pendant les JO par “des gens qui ne s’intéressaient pas au sport”, tandis que les établissements situés dans les zones les plus sécurisées des Jeux ont perdu. « 6 ou 7 % » du chiffre d’affaires.
Plateforme de réservation d’hôtel
Pour Thierry Marx, la France, comme Rio ou Londres ces dernières années, bénéficie de « l’attractivité » conférée par la visibilité mondiale du pays lors des Jeux. Après le « phénomène de stupéfaction, presque de glaciation » provoqué par la dissolution, le secteur touristique reste « dans un brouillard absolu », a-t-il déclaré, quant aux décisions affectant le secteur touristique que prendra le nouveau gouvernement. Il a souligné les risques de licenciements et de fermetures que cette situation engendre.
Il est également revenu sur le projet de l’Umih de créer une plateforme de réservation hôtelière française, voire « peut-être européenne », pour ne plus dépendre de plateformes comme Booking.com qui coûtent aux professionnels « entre 17 et 20 % » de leur chiffre d’affaires. “Nous avançons très sérieusement depuis deux ans”, a-t-il déclaré, avec “l’objectif de réussir” dans les deux années à venir. Ces plateformes sont des « géants […] mais on dit toujours qu’un moustique empêche un géant de dormir », a-t-il noté.
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