Le Premier ministre s’est exprimé récemment pour apaiser les inquiétudes sur l’attractivité financière du Sénégal, suite à la dégradation de sa note souveraine. Cette situation découle de révélations relatives à d’éventuelles manipulations des finances publiques, actuellement auditées par la Cour des comptes, dont le rapport est imminent.
Selon le Premier ministre, malgré la dégradation de la note, aucun partenaire financier n’a retiré son soutien au Sénégal. Ousmane Sonko a déclaré que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) attendaient les conclusions du rapport de la Cour des comptes. Il a réaffirmé que « la signature du Sénégal sur les marchés financiers reste intacte ». « Nous n’avons aucun problème à récolter des fonds, même si la signature a été un peu abîmée. Mais cette signature reste intacte», a-t-il ajouté.
Pour le Premier ministre, cet exercice de transparence est crucial. “Si cet exercice de vérité n’était pas réalisé, on passerait de 85% d’endettement à 150%”, a-t-il expliqué. Il a également souligné la nécessité de transformer radicalement la politique de la dette du pays. Il a insisté sur le fait qu’un programme de développement doit être géré progressivement et que « la première chose est de croire en nous-mêmes. Les institutions financières n’ont développé aucun pays », a-t-il insisté, indiquant que la souveraineté budgétaire et financière doit être préservée pour maintenir la souveraineté générale. “Nous travaillons dans ce sens”, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le Premier ministre a souligné l’importance d’adopter une politique fiscale adaptée aux réalités des Sénégalais. Ces déclarations ont été rapportées par notre confrère du Quotidien.