Par
Editorial Lannion
Publié le
28 décembre 2024 à 7h30
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Quatre jours de marche dans le Désert marocain de Merzougaça change une femme ! Les trois Ploubezriennes, Stéphanie, Sandrine et Delphine, ont participé à la Trek’in Gazelles en novembre dernier. Leur équipe, Shanel, s’est classée 29e au classement général sur 142 équipes. Le but du jeu : ramener un maximum de balises en parcourant le moins de kilomètres, sachant que chaque balise vaut 5 €. Le total a rapporté plus de 20 000 € au Secours Populaire.
Le 6 décembre, ils ont rassemblé tous leurs soutiens et ont reversé 2 060 € aux Petits Cadeaux Pour Gros Bobos, l’association Trébeurdin qui œuvre en faveur des enfants malades.
Une épreuve physique et psychologique
Le premier défi pour soi est de se remettre au sport, de se lever tôt le dimanche matin pour aller se promener. Une vingtaine de kilomètres par jour sur quatre jours, rayonnant autour du bivouac.
« C’est dur physiquement, surtout au niveau des pieds ! L’esprit a dû prendre le dessus parfois. Le plus dur c’est la peur de se perdre. Très souvent, nous devons reprendre le cap. »
« La Bretagne nous aura porté chance », note-t-elle, soulignant : l’équipe portait le n°22, portait le Gwen ha partout, et les creux entre deux dunes représentaient des mouettes.
Un engagement familial et communautaire
S’impliquer au sein de l’association PCPGB les a boostés d’abord dans la recherche de sponsors tout au long de l’année, puis dans les événements. Le responsable sanitaire du service de pédiatrie de l’hôpital, où travaille Stéphanie, les a beaucoup soutenus.
« Le sourire d’un enfant malade, qui reçoit un petit cadeau, touche le personnel soignant. »
Les messages réguliers de leurs proches leur ont également été très précieux. « Nous avons toujours voulu donner plus pour rendre nos enfants fiers », commente Stéphanie. « De plus, ils ont mûri et grandi grâce à ce défi. »
Gagner en confiance en soi
Arrivés 20èmes lors de la première étape dans les dunes, ils ont pris confiance en eux.
« Nous nous sommes surpris à nous repérer grâce à la boussole. Une montagne qui semble insurmontable peut être surmontée. »
Et ils l’ont fait, physiquement, puisqu’ils ont escaladé un mur de sable de 800 m, sous la houlette de Sandrine, tandis que la plupart des équipes en faisaient le tour.
Le 3ème jour, ils durent affronter une tempête de sable. Les trois femmes « ordinaires » ont même été interviewées sur Chérie FM.
La solidarité à tous les niveaux
Les trois coéquipiers ont des tempéraments complémentaires. « On s’est soutenu, souligne Stéphanie. Chacun a pris le leadership à un moment ou à un autre. «J’ai appris au cours du voyage ce que signifie la sororité. » C’est obligatoire, y compris entre équipes. Pour les populations les plus reculées, ils avaient emporté du matériel d’hygiène et de soins dans leurs bagages. Par ailleurs, Stéphanie insiste sur la gentillesse des organisateurs.
Un message clair : osez !
« Si nous l’avons fait, tout le monde peut le faire. Il faut oser faire le premier pas, se mettre au défi”
Beaucoup de femmes en font la demande. Sandrine repartira en 2026. Les préinscriptions pour 2026 sont ouvertes.
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