Publié le 27/12/2024 21h40
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Le crash survenu au Kazakhstan le 25 décembre pose une nouvelle fois la question de la sécurité aérienne dans les zones de conflit. Avec les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, les compagnies doivent adapter leurs plans de vols.
Après le crash au Kazakhstan, la sécurité des avions de ligne à proximité des zones de guerre soulève des questions. Chaque pays établit sa propre liste de zones dangereuses. La France interdit à ses compagnies de survoler huit pays. À cela s’ajoutent également les interdictions imposées par d’autres pays, comme la Russie qui a fermé son espace aérien aux entreprises européennes.
Conséquence : un avion allant de Paris à Tokyo doit désormais contourner la zone et mettra 14 heures pour atteindre sa destination. Un avion d’une compagnie chinoise, autorisé à traverser la Russie, ne mettra que 12 heures.
Le survol d’autres pays n’est pas recommandé mais autorisé avec précautions. Par exemple, au-dessus du Pakistan et de l’Afghanistan, les avions doivent voler plus haut et rester à 8 000 voire 10 000 mètres d’altitude. Les itinéraires peuvent être risqués mais souvent plus rapides ; c’est aux entreprises d’évaluer le danger. La tâche n’est pas toujours facile.
Regardez le rapport complet dans la vidéo ci-dessus.