Vendredi 27 décembre
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Yoann Richomme et Charlie Dalin avancent péniblement dans des vents de travers peu forts (15/20 nœuds) mais sur une mer agitée avec des vagues de 3 mètres. Ils se dirigent vers le centre de la dépression qui vient vers eux du nord. Ils peuvent cibler le centre en entrant tribord amure et en sortant bâbord amure lors d’une rotation rapide du vent du sud-est vers l’ouest. Ils peuvent également rester à l’extérieur, sous le vent, sur sa bordure ouest. Ils doivent donc désormais choisir entre une route qui les maintient loin des côtes de l’Amérique du Sud, ou une route beaucoup plus côtière. C’est leur vision de la situation météo à 2 ou 3 jours qui doit les guider sur l’une ou l’autre des options, car après cette dépression c’est une zone de calme qui les attend à la latitude de Rio de Janeiro.
Sébastien Simon est sur son bon bord, tribord amure dans un vent de sud-sud-ouest de 20/25 nœuds derrière un front qui l’a dépassé ce matin vers 06h00.
Thomas Ruyant se rapproche rapidement du Cap Horn, qu’il devrait atteindre vers 18h TU, dans un vent de nord-ouest de 25/30 nœuds. L’ensemble du groupe des poursuivants se dirige désormais directement vers le cap Horn, dans un vent suffisamment nord. -ouest pour éviter de nouveaux empannages. Yannick Bestaven, qui ferme la marche de ce groupe, pourrait passer « cette marque » à peine 18 heures après Ruyant.
samedi 28 décembre
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Les deux dirigeants sont très proches du centre de la dépression. Ils doivent empanner, dans des vents assez faibles et très instables, pour faire route vers le nord-nord-ouest, dans des vents de sud-ouest qui restent trop faibles pour leur permettre d’accélérer significativement. Cela doit être bien mieux pour Sébastien Simon qui poursuit sa remontée dans un flux sud-sud-est d’une vingtaine de nœuds. Thomas Ruyant doit aussi aller vite et bien sur un tracé qui longe la ZEA. A moins qu’il ne choisisse de serrer davantage le vent pour traverser l’anticyclone qu’il a devant lui, au près sur sa bordure Ouest.
L’ensemble du groupe des poursuivants a dû passer le Cap Horn dans la journée. Il est temps de choisir. Il peut être de plus en plus tentant pour les retardataires de se lancer dans une option très côtière pour tenter un autre itinéraire.
dimanche 29 décembre
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Yoann Richomme et Charlie Dalin perdent peu à peu l’influence de leur dépression et tombent dans un marais barométrique, autrement dit un marasme peu venté, coincé entre les alizés de leur nord et le reste du flux de sud qui les a emmenés jusqu’ici. ‘à la latitude de 30° Sud. Sébastien Simon continue de remonter, toujours tribord amures, dans 25 nœuds de sud-est. Il pourrait alors se trouver à moins de 500 milles des leaders. Thomas Ruyant négocie le pic de l’anticyclone qui ne se déplace que lentement vers le sud-est. Un certain nombre de poursuivants auront probablement emprunté la route côtière, quitte à affronter des vents du nord établis à l’ouest des Malouines. Retrouvez chaque jour l’analyse METEO CONSULT Marine dans notre reportage spécial Vendée Globe.
