Par
Julien Ducouret
Publié le
27 décembre 2024 à 19h14
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Les habitants de Vernon (Ton) Je me souviens très certainement encore de l’incendie qui a ravagé le Centre de Compétences du nuit de Du mercredi 28 juin au jeudi 29 juin 2023.
Violences urbaines qui ont suivi la mort de l’adolescent Nahel, tué par un policier après avoir refusé d’obtempérer, quelques jours plus tôt à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Ravagé par les flammes
Cette structure, située dans le quartier des Boutardes, a notamment accueilli Des restaurants du cœurla Mission locale, le CIO et les associations Alfa, Contact service et J’existence.
Et coup dur à l’époque pour la municipalité et les hôtes des lieux, privés du jour au lendemain d’un lieu d’accueil pour les familles.
En effet, ce centre permettait l’insertion des jeunes dans le monde du travail et était également un point central de solidarité pour les personnes en difficulté.
Suite à « cet épisode de violence sans précédent », un dossier de réclamation a été ouvert par la Ville avec la compagnie d’assurance Groupama.
Plusieurs réunions ont été organisées pour chiffrer les dégâts causés par l’incendie.
Au vu du complexité du dossierle cabinet d’experts en assurances Galtier a été missionné pour représenter les intérêts de la Ville lors des différentes réunions d’experts réalisées depuis plus d’un an.
Deux sommes versées
Au final, après négociations, une première compensation de 1 223 117,35 euros sera versée à la commune pour le préjudice lié à l’incendie.
De plus, une deuxième somme de 298 000 euros sera indemnisé pour la partie du sinistre correspondant au vandalisme.
C’est un résultat positif et la fin d’un an et demi de négociations. Nous avons la chance d’avoir Groupama comme assurance dans ce dossier.
La question del’avenir du bâtiment a été soulevée lors de la dernière conseil municipal de Vendredi 6 décembre. « Nous ne sommes pas contre la réhabilitation du bâtiment mais cela coûterait des millions », explique Jérôme Grenier, premier adjoint au maire.
Et le maire de poursuivre : « Compte tenu des choco et le traumatisme subi, les associations veulent-elles y retourner ? La question n’est pas close.
De son côté, le conseiller municipal d’opposition Gabriel Sino (PS) a exprimé ses regrets si le bâtiment était « abandonné ». « Ce centre de compétences a fait vivre le quartier. Faut-il l’abandonner ? »
Quel avenir pour le bâtiment ?
Selon le maire, l’urgence a été le premier à trouver des solutions d’hébergement pour les associations qui « ont démontré une fabuleuse capacité d’adaptation ».
Réhabiliter le bâtiment complètement ? « C’est un dossier qui nous prendrait des années entre la réflexion sur un projet, son financement, sa construction, son installation et son inauguration. Aujourd’hui, la priorité est d’accompagner les associations sur de nouveaux parcours d’installation », conclut François Ouzilleau.
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