Chartres Métropole est l’une des trois villes françaises lauréates d’un appel à projets de l’Union européenne pour le déploiement d’un réseau 5G. Vendredi, la métropole et la société C’Chartres innovation numérique (C’CIN) ont signé le récépissé de l’appel à projets, en présence de Jean-Pierre Gorges, maire de Chartres et président de Chartres Métropole, et de Mickaël Tachat, président de C’CIN.
En clair, les deux acteurs souhaitent développer un réseau 5G « privé », « sécurisé » sur le territoire de la métropole, et réservé à l’usage de la métropole « dans les secteurs de la sécurité publique, de l’événementiel, des transports, des réseaux de demain ou encore de la cybersécurité ».
7,4 millions d’euros
Ce projet « représente un investissement de 7,4 millions d’euros » indique Jean-Pierre Gorges, dont « 4,9 millions d’euros » sont financés par l’Union européenne.
L’expérimentation doit se dérouler dans les sept communes urbaines de Chartres métropole : Champhol, Lèves, Mainvilliers, Lucé, Luisant, Le Coudray et Chartres. Après la fin de l’expérimentation, la démarche « permettra d’irriguer le tissu périurbain et rural », ont indiqué les deux hommes.
“L’hertzien coûte moins cher à installer que la fibre optique”, a indiqué le maire de la métropole lors de la signature, et il a “un côté nomade”, contrairement à la fibre “qui oblige à ne pas s’éloigner du raccordement”.
Un aspect nomade particulièrement utile en termes de sécurité, a expliqué Jean-Pierre Gorges. « Une caméra, si elle est réparée, c’est fini, elle est grillée », explique-t-il. “Il faut les déplacer constamment.”
Antennes dans les clochers des églises
Pour déployer ce réseau 5G, pas question de « pollution visuelle » ont expliqué les deux hommes.
“Nous allons utiliser le réseau que nous avons déjà, et nous le créerons quand cela sera nécessaire”, explique Mickaël Tachat, tandis que Jean-Pierre Gorges suggère “d’installer des antennes relais dans les clochers des églises” puisqu’ils le sont déjà “. le point culminant des villages ».