Avec les vacances de fin d’année, les urgences de la polyclinique Saint-Jean de Cagnes-sur-Mer voient passer davantage de patients. En conséquence, les effectifs ont été renforcés.
Avec les vacances de fin d’année, les urgences de la polyclinique Saint-Jean de Cagnes-sur-Mer s’attendent à recevoir davantage de patients. Les effectifs ont été augmentés pour pouvoir faire face au pic d’activité.
Les soignants doivent accueillir les malades de la grippe, mais aussi les blessés dans un contexte festif.
“Nous avons tous des accidents domestiques liés à la cuisson, à l’ouverture des huîtres, des blessures aux mains, des blocages qui peuvent traumatiser l’oeil ou le visage…”, explique Charline Picatto, médecin urgentiste au micro de BFM Nice Côte d’Azur. Elle cite également « les personnes verbalisées qui peuvent être parfois très agressives, d’autres fois très sympathiques et drôles ».
Des délais d’attente plus longs malgré tout
En moyenne, ce service d’urgence reçoit jusqu’à 80 visites chaque jour. Mais pendant les fêtes de fin d’année, ce chiffre peut monter jusqu’à 140 personnes. Les effectifs habituels ont été maintenus et même augmentés.
« Il y a un médecin urgentiste 24h/24, un médecin urgentiste suppléant avec un créneau horaire en fonction de l’activité restante, pour aider son collègue, et un pédiatre dans la journée. Il y aura cinq infirmières. C’est vraiment une équipe soudée. Ils seront donc confrontés à des urgences pendant ces fêtes de fin d’année », ajoute Carine Noury, infirmière responsable des services d’urgence de la polyclinique.
Malgré ces renforts, les délais d’attente risquent d’être rallongés. Le service utilise donc un système d’affichage des interventions prioritaires soutenues.
«Quand on a des pathologies plus graves, cela demande plus de soins avec plus d’équipes médicales et plus de temps, ce qui va allonger les délais d’attente pour les patients qui arrivent. C’est important de leur dire qu’on va bien s’occuper d’eux mais qu’on a aussi beaucoup de travail de l’autre côté de la porte», explique Juliette Belliard, responsable de la communication de l’établissement.
Pour réduire la saturation du service, la polyclinique rappelle qu’en cas de problème de santé non urgent, il est préférable de prendre rendez-vous avec votre médecin.
Kelly Vargin avec Florent Bascoul