Gros plan, cette année, sur cinq pâtissiers Clapas qui proposent une sélection colorée et savoureuse de la célèbre et traditionnelle bûche de Noël. Une liste loin d’être exhaustive, mais dont la modeste ambition est de donner un aperçu de la créativité de ces artisans urbains du quotidien. Allez, à table ! Et bonnes vacances !
1. Chez Lume, le journal se veut féministe
Récemment ouvert, Lume est un lieu unique, amarré en bordure de la rue Lamartine (quartier Gares). Car ici, pas (encore ?) de magasin mais un labo qui donne sur la rue principale. A l’intérieur, Lucy Fleischer pétille d’idées pour créer ses bûches, entre autres pâtisseries vendues uniquement sur commande. Pour les fêtes, l’ancienne nourrice propose des gâteaux aux noms doucement féministes. Comme La Cass’tagneuse (cassis confit, crème de marrons et biscuit aux marrons).
Mais aussi La Pista’queen (pistache, amande amère et mandarine), inspirée des glaces siciliennes. Ou encore L’Amazone Amarena (mousse au chocolat de Madagascar, ganache fouettée à la fève tonka, cerises amarante et biscuit moelleux au cacao).
2. Chez Gabriel, la bûche est faite
voyageur au pays des papilles
Ici, comme chaque année, c’est une double occasion de se réjouir pour Gabriel Duthel, le pâtissier de l’enseigne éponyme, qui est situé boulevard Louis-Blanc (au numéro 16). Car cela fait huit ans qu’il a ouvert sa boutique. Une pâtisserie récemment agrandie qui a rouvert ses portes il y a deux semaines dans son nouveau format.
Et puis il y a bien sûr les préparatifs des fêtes de fin d’année. Comme pour la Pirouette (mousse au chocolat au lait sur croustillant de cacahuète). Ou encore des Bahamas (mousse vanille de Madagascar, crémeux mangue et framboise sur son financier coco). Mais aussi : La Banquise (avec mousse crème de marrons, marrons confits et clémentine) et Douceur Pécan (mousse vanille, crémeux caramel et noix de pécan sur son brownie noix de pécan).
3. Vanille Kanake et Clara Jung
Trois bûches sont, cette année, au programme de la jeune entrepreneuse Clara Jung (passé notamment à La Réserve Rimbaud). Il y a d’abord Léon. Une belle construction bâtie sur un brownie, renforcée par un praliné croquant et flanquée de noix de pécan. Avec en plus fleur de sel, ganache vanille de Nouvelle-Calédonie. Le tout enveloppé dans une mousse au chocolat noir 55%.
Viennent ensuite Azalée (biscuit moelleux, praliné pistache sicilien croustillant, ganache intense et fleur de sel, cœur agrumes confits) et Cassia (biscuit moelleux cacahuètes grillées, cœur confit de fruits exotiques, mousse légère caramel beurre salé, ganache montée aux cacahuètes). . Bref, on en prend plein. Tant au niveau des yeux qu’au niveau des papilles.
4. Chez Baptiste: Ah, Les Bo Gâteaux..!
Pour ces vacances Baptiste Thiéry (rue du Clos-René, entre gares et Comédie) a imaginé un trio de bûches, joliment présenté par Sabrina Allard. La première (La Royale) est une mousse au chocolat noir avec un praliné croquant.
Suit La Valencia, dont l’épine dorsale repose sur une mousse à l’orange, flanquée d’inserts de kumquat et associée à une ganache au chocolat noir. Vient enfin le Mont Blanc. Et dont la construction est composée de crème de marrons, chantilly, biscuit framboise et cassonade (le fameux spéculoos), mousse vanille et compote de fraises et framboises associées au citron vert. Le tout sur un spéculoos croustillant.
5. At Le Palais Saint-Lazare,
nous voyons le journal en grand
Dans la boutique située le long de l’avenue éponyme, on voit les vacances en force. Pensez : pas moins de huit bûches sont proposées pour clôturer les repas de fin d’année. Dans les armoires réfrigérées, il existe six variantes de pâtisserie, dont deux surgelées.
Autant l’écrire : il n’y aura pas d’espace pour préciser les atours de Châtaigne-Noisette, Feuilletine, Citron-Framboise, Clémentine, Casse-Noisette, Crème au Beurre, Nougat ou encore Douceur. Le mieux est peut-être de commencer tôt pour pouvoir se faire une opinion précise.