De Greccio à Lupinu, la symbolique reste inchangée
La tradition de la crèche vivante est attribuée à saint François d’Assise qui en eut l’idée au XIIIe siècle. faire vivre aux villageois de Greccio cet épisode biblique, en incarnant les personnages de la crèche.
Dans l’église, une fois les rôles distribués, la répétition continue. C’est Marie qui, à 9 ans, incarnera Marie, mère de Jésus. Quant à Cerena, intimidée, elle participe pour la première fois à cette performance “Cà proposJe reste un peu dans mon coin, mon grand-père me dit toujours qu’il faut que je dépasse mes peurs'” elle glisse. S’investir dans un rôle aussi significatif contribue aussi au dépassement de soi, c’est pourquoi les parents et les catéchistes encouragent les enfants dans ce sens. Carole, la maman de Lola commente ce moment fort de spiritualité »quand je vois les enfants jouer cette scène, cela m’inonde de joie, et c’est aussi une source de fierté car tous les enfants n’ont pas la chance de participer, c’est une grâce de Dieu. Pour les enfants, suivre le catéchisme et aller à la messe, c’est comprendre l’importance du bien sur le mal.
C’est une joyeuse équipe qui continue la répétition, Pascal orchestre la mise en scène pendant que Sœur Kasia gère la bande sonore. Seuls restés sur les bancs, les catéchistes donnent quelques consignes. A l’autel, devenu la scène où se déroulera la représentation, des anges passent et agitent des branches pour annoncer la bonne nouvelle.
Plusieurs garçons arrivent par cohortes, ce sont les bergers, suivis des Rois Mages vêtus de leurs plus beaux atours et brandissant haut les cadeaux offerts au nouveau-né. La première répétition évolue parfaitement comme si un souffle divin régnait dans l’atmosphère.
La crèche vivante est une tradition riche de sens qui continue de toucher les cœurs et rappelle la beauté de la naissance du Christ et ses valeurs universelles de partage et d’amour. De Greccio à Lupinu, même si des éléments contemporains comme la bande sonore ont été ajoutés, la symbolique de la paix reste inchangée, faisant écho à l’esprit de Noël.
