Les Cannois ont récidivé il y a 3 ans ! Cette fois, ce n’est pas Dijon, mais Grenoble, autre club de Ligue 2, que les Dragons ont fait tomber.
Et plus encore, Cannes a humilié le club isérois, plus dans la manière qu’au niveau du tableau d’affichage. Dans un stade Pierre de Coubertin grisé par la magie de la Coupe malgré l’ouverture d’une seule tribune, l’AS Cannes, pensionnaire de National 2 (4e division) a fait vivre l’enfer aux Grenoblois totalement débordés.
Très tôt, Julien Domingues a rappelé au GF38 que rien ne serait simple. C’est lui qui ouvre le score en profitant d’un tir sur la barre de Gonçalves, oublié par la défense grenobloise (9e).
Alors qu’on pensait que les débats allaient s’équilibrer après l’égalisation iséroise de Théo Valls (12′), les joueurs cannois ont donné un terrible élan. L’inévitable Domingues a permis à Cannes de reprendre l’avantage d’une superbe frappe enroulée, sur une superbe passe en profondeur de l’ancien international sénégalais Cheikh Ndoye (18e).
Et les vagues ne se sont plus arrêtées sur la cage grenobloise. Plus engagés, concentrés et confiants, les joueurs cannois font le break grâce, encore une fois, à l’ancien angevin Cheikh Ndoye qui s’élève plus haut que tout le monde sur un corner de Gonçalves (39e). Mambu avait même le ballon 4-1 avant la pause, tandis que l’arbitre, M. Bigot, négligeait un penalty évident pour une charge sur Abbas.
Un avantage de deux buts que l’AS Cannes conservera sans vraiment trembler. Si Abbas et Chambon ont manqué de précieuses munitions dans le money-time, rien n’a pu empêcher les Azuréens de s’imposer.
Sylvestre réduira l’écart au début du - additionnel, mais l’AS Cannes sera bel et bien en huitièmes de finale de Coupe de France, après un match héroïque !