L’horreur de l’attentat de Magdebourg, en Allemagne, ravive des souvenirs douloureux chez les Strasbourgeois. Il y a six ans, le 11 décembre 2018, un terroriste ouvrait le feu sur le marché de Noël, tuant cinq personnes et en blessant 11 autres.
Une scène qui en rappelle en rappelle une autre. Derrière l’horreur de l’attaque à la voiture bélier qui a percuté la foule à Magdebourg lors du marché de Noël de Strasbourg, cette tragédie ramène les habitants six ans en arrière. Le 11 décembre 2018, Chérif Chekatt, qui avait prêté allégeance à l’État islamique, ouvrait le feu sur le marché de Noël de la « capitale européenne », tuant cinq personnes et en blessant 11 autres.
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“Ça me ramène à cette horreur, à l’attentat”
« L’attaque en Allemagne est choquante […] ça me ramène à cette horreur, à l’attentat”, déplore Marie, une Strasbourgeoise qui se rend chaque année au marché de Noël, au micro d’Europe 1. Un peu plus loin, les touristes allemands visitant Strasbourg sont également impactés par la situation. «On adore ce marché, c’est beau, c’est magique… Mais avec l’attaque d’hier vendredi, on se méfie, on reste sur nos gardes», confie Markus, venu de Fribourg.
Quant à l’organisation du marché de Noël, aucun renforcement des mesures sur le marché de Noël de Strasbourg n’est prévu pour l’instant. Le dispositif mis en place est très important et prend déjà en compte les risques d’attaques à la voiture bélier, a confirmé le préfet du Bas-Rhin à Europe 1 ce samedi matin. Comme l’année dernière, plus de 1 000 agents, dont 400 gendarmes et CRS assurent la sécurité du marché de Noël.