l’essentiel
L’ancien four de la cimenterie sera transformé en un troisième lieu culturel. Pollux Asso est responsable de la salle de spectacle et des locaux de répétition.
Au printemps 2026, Albi devrait voir l’ouverture d’une nouvelle salle de spectacle dans le quartier de Ranteil. L’ancien four de la cimenterie, fermé en 1984, appelé « cathédrale », sera transformé en un nouveau tiers-lieu culturel. Baptisée la Cimenterie, elle regroupera une salle de spectacle, des studios de répétition, des locaux pour les artisans (un luthier et un brasseur devraient s’y installer) et des espaces de travail et de restauration.
Si ce projet est réalisé par plusieurs particuliers, les investissements dédiés à la salle de concert et aux studios de répétition seront pris en charge par Pollux Asso, qui exploitera les lieux. La salle de spectacle comptera environ 250 places. Le coût du projet pour l’association est de 200 000 € qu’elle prévoit d’étaler sur plusieurs années. La ville d’Albi contribuera à hauteur de 20 000 € en 2024 pour l’investissement lié à l’acquisition d’équipements techniques (son, lumière, vidéo…). Les élus ont approuvé ce montant lundi soir lors du conseil municipal. Une nouvelle tranche sera demandée en 2025.
« Ce nouvel espace situé au sein de l’enceinte d’une ancienne usine de Ranteil contribuera, dès le printemps 2026, à générer de nouvelles synergies qui favoriseront les dynamiques culturelles, artisanales et économiques locales tout en offrant de nouvelles perspectives d’animation pour le quartier de Veyrières-Rayssac-Ranteil. va participer à la réhabilitation du patrimoine industriel d’Albi», a souligné Marie-Pierre Boucbee, l’adjointe chargée de la culture, lundi soir.
Avantage du site, il n’y a aucun riverain aux alentours. Pas de problème de bruit donc, comme actuellement à l’Athanor, la salle où officie l’association, où les riverains se plaignent du bruit, venant notamment de la buvette. L’association y a organisé sept concerts en 2024. Sur un site qu’elle gère, elle pourra augmenter significativement son offre, tout en restant dans une capacité identique à l’Athanor (250 places).
Dans le quartier, les habitants accueillent favorablement ce projet. « Cela va redynamiser le quartier. C’est une activité non polluante », précise Serge Bardy, président de l’association de quartier.