« Ce sera très étrange d’avoir le RWDM comme adversaire »

Il faut dire que son aventure au RWDM a été couronnée par un titre de champion de D1B. « Ce que j’ai vécu à Molenbeek sera l’un des grands moments de mon parcours professionnel. Parce que nous n’oublierons jamais ce que nous avons vécu là-bas. Ce que nous avons réalisé à l’époque était tout simplement incroyable avec tout ce qui se passait autour du groupe et du staff. Tout ce que nous avons vécu ensemble nous unissait et même si aujourd’hui tout le monde vous dira qu’il se sent bien là où il est actuellement. , tout le monde vous dira que cela ne ressemblera jamais à ce qu’il a vécu à Molenbeek. Le groupe et le staff étaient tellement unis, que nous avons pu faire des miracles. Même quand c’est devenu compliqué en interne, on est restés soudés et nous. Nous avons tous avancé dans le même bateau. Ce fut une belle aventure sportive car il y avait le titre à la fin, mais ce fut surtout une aventure humaine exceptionnelle, à tel point que joueurs et membres du staff se voient encore régulièrement. ce qui est devenu extrêmement rare dans le football professionnel actuel.

Ingénieur, agent, pasteur et directeur sportif du RAAL : les quatre vies de David Verwilghen

Après cette belle aventure à Molenbeek, Michaël Marcou prend la direction du Beerschot. Un passage plus compliqué. « Dans mes fonctions précédentes, je me levais tous les matins pour vivre ma passion pour le football. A Beerschot, je me suis levé pour aller travailler. La notion de plaisir n’était plus présente, malgré un deuxième titre en l’espace de dix mois pour ma part.

Ce plaisir, il l’a retrouvé ces dernières semaines au RAAL, également dans un rôle de team manager. « C’était important pour moi de trouver quelque chose qui me convenait davantage et je pense l’avoir trouvé avec le projet RAAL. Un projet motivant, l’un des plus intéressants ou fiables du pays actuellement, dans un club qui dispose d’infrastructures de qualité, innovantes dans sa conception et ses idées. C’est une vraie chance pour moi d’avoir pu l’intégrer.

D’autant que ce rôle de team manager, Michaël Marcou l’adore. « Le football a toujours été ma passion et c’est une vraie chance que ce soit mon métier. Comme je ne suis ni entraîneur ni joueur, j’ai une approche différente, et la chance de travailler avec toutes les personnes qui passent par le club. J’aime faire ce lien entre le centre sportif et le centre administratif, deux mondes totalement opposés qui ne parlent pas toujours assez. Mon rôle permet à chacun de savoir ce qui se passe de l’autre côté du bâtiment. “

Stephan Streker nous parle de son amour pour le RWDM et le cinéma : « Le RWDM d’aujourd’hui est un miracle »

Sans oublier celui du confident des joueurs. «Je n’ai plus 18 ans mais je n’en ai pas 60 non plus. Je suis père, dont un fils qui aura 18 ans, ce qui me permet de comprendre les attentes de chaque génération dans le vestiaire. Je sais quand je dois leur parler si nécessaire, comment leur parler, comment les écouter. Avoir ce rôle de confident, pour des joueurs qui se sentent plus à l’aise en passant par moi que directement par l’entraîneur, ça me convient bien. Sans oublier l’aspect organisationnel qui va avec. un métier que je considère avant tout comme une passion.