Depuis Bayonne, Pau et Clermont, les trois prochains matches à venir, celui contre les Basques à La Rabine est sûrement le plus important. Crucial mais pas vital selon les Vannais.
Il s’est passé quelque chose au RC Vannes. À La Rochelle ? Oui. Mais surtout lors de la première période quasi parfaite face à l’UBB quelques jours plus tôt. Malgré la défaite, les Bretons ont choisi de regarder et de travailler les trente premières minutes sans négliger les quarante minutes d’arrêt qui ont suivi. Et puis ce fut la sensation chez Deflandre, préparée au Parc Daucy avec minutie et envie. Et au fur et à mesure que le travail était récompensé, le cercle vertueux se dessinait : 4 points en Charente, 1 point en Géorgie, 5 points contre Gloucester.
Reste à confirmer pour enfin décoller de la dernière place du Top 14 qu’occupent les Vannes depuis le 8 septembre. Cela passe par une bonne négociation des trois matches à venir. La passe à trois ou l’impasse ? La réponse de Francisco Gorrissen qui disputera son 90ème match sous le maillot breton : « On a dit que ce sont des matches importants, c’est sûr. Mais on ne joue pas la saison, la saison est longue. Si nous gagnons les trois ou si nous les perdons, la saison n’est pas terminée. Mais c’est particulier, ces trois prochains matches sont importants. Le mieux est de penser à Bayonne et pas après. Il faut préparer un très bon match, Bayonne est une équipe très coriace, il faudra être à 100 % de concentration, pareil contre Pau, pareil contre Clermont. Je sens que dans l’ensemble du groupe, on est tous ensemble, il y a une très bonne cohésion. Même s’il y a quinze titulaires, on a le sentiment que tout le collectif pousse. très positif. »
Ce qui est également positif, c’est une infirmerie bien moins garnie que celle du Bayonnais, cinquième et qui regorge de talents comme le souligne Gorrissen : « On a vu que Bayonne avait de bons joueurs partout. C’est une équipe qui s’est améliorée, elle est très forte. On a vu où on pouvait aborder le match mais ce n’est pas facile contre eux.
Des espoirs pour l’infirmerie
Vannes pourra compter sur sa dynamique, sa conquête et le retour de son meilleur buteur, Rayasi. Jean-Noël Spitzer et son staff (notamment la préparation physique et la cellule médicale) ont travaillé depuis trois saisons sur le lien « - de jeu/blessure », qui leur permet d’aligner leurs cadres trentenaires comme Vunipola, sans trop de risques, estime Gorrissen. , Saili, Ruru… pour cette passe de trois.