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Titulaire contre la Nouvelle-Zélande le 16 novembre, le deuxième ligne du Stade Toulousain a vécu pour la première fois ce moment fort qu’est le haka. Un moment particulier auquel les Bleus ont choisi de ne pas répondre.
Affronter les All Blacks n’est jamais anodin. Pour Emmanuel Meafou, né en Nouvelle-Zélande, c’est encore moins le cas. Invité du podcast « La vie depuis le banc de touche », le colosse de 2,03 m a évoqué le moment le plus fort de son année 2024 : la victoire des Bleus contre la Nouvelle-Zélande (30-29) et le haka, magnifiquement mis en valeur par la lumière du Stade de France. montrer.
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Un moment particulier auquel les équipes décident parfois de répondre. Mais cette fois, les joueurs du XV de France ont choisi de rester à distance. « Au cours de la semaine, nous avons beaucoup parlé de ce que serait notre réponse. Mais la meilleure réponse est simplement de respecter le haka”, estime le Toulousain.
“Personne n’avance”
Pourtant, lorsque la danse traditionnelle a commencé, les Français, galvanisés, ont eu du mal à se retenir : « Je sentais les garçons ressentir le haka, ressentir les émotions et je les sentais commencer à bouger, ils étaient en mode ‘Ouais !’ »
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« Mais on a dit qu’on resterait dans le rang, poursuit Emmanuel Meafou, au bord du rire. Dans ma tête, je me suis dit : « personne n’avance ». (Il se mime en retenant ses coéquipiers à bout de bras, NDLR.) Parce que s’ils avaient avancé, je me serais transformé en V.”
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