En quelques jours, 5 policiers ont été tabassés à Nice. Alors que la justice doit rendre sa décision concernant la dernière agression, le préfet des Alpes-Maritimes est sorti de sa réserve pour soutenir les forces de l’ordre.
« Les trois principaux auteurs de la violente agression qui a visé deux policiers en repos la semaine dernière à Nice viennent d’être placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès. Il faut saluer cette décision très attendue » salue Hugues Moutouh, représentant de l’Etat dans les Alpes-Maritimes, ce mardi 17 décembre.
« C’est parce que je ne veux plus voir les représentants de la loi tabassés par des bandes de sauvages dans les rues de nos villes que je demande à la Justice la plus grande fermeté » il bombarde ensuite.
« Nous devons mettre fin au sentiment insupportable d’impunité des délinquants. Pour que la loi reste forte, la peur doit changer de camp.»
“Il ne se passe pas une semaine sans qu’un policier ne soit blessé lors d’une intervention.», nous a confié cette semaine un membre de la Police nationale.
Avant les attentats commis ces derniers jours dans le Vieux-Nice et le quartier Libération, un autre incident n’avait pas fait la une des médias – sauf le Nice-Presse – mais ce n’était pas moins grave : un simple contrôle a vite dégénéré début octobre chez Ariane.
Des individus s’étaient rassemblés pour encercler et menacer les agents : rapidement, deux équipages ont été encerclés par des jeunes (une vingtaine…), puis visés par une pluie de projectiles.
Impossible pour les responsables de s’enfuir sans grenades lacrymogènes. Heureusement, aucun d’entre eux n’a été blessé. Les voitures sérigraphiées ont dû rebrousser chemin !