Lorsque nous les avons rencontrés en septembre, alors qu’ils préparaient leur expédition au Kilimandjaro en Tanzanie, les trois amis ne savaient pas encore s’ils seraient capables de tenir les paris qu’ils avaient faits. Il y en avait plusieurs. La première était de gravir le Kilimandjaro. Et tant qu’on y est, quitte à aller en Afrique, autant y apporter un peu de solidarité.
« Nous voulions récolter des fonds pour soutenir construire une école à la rivière Usa dans la province d’Arushaindicates Lucas Allain. Notre objectif était donc d’aider l’Association d’Aide au Développement des Jeunes Tanzaniens (AADJT), créée par un Français, Damien Sellier, qui y vit. L’AADJT envisage de construire une nouvelle école qui accueillera un plus grand nombre d’écoliers dans un environnement plus adapté à leur éducation et à leur épanouissement.
« La majorité des dons proviennent d’entreprises corses »
Lors de notre entretien, les militaires avaient récolté 3 000 €. « C’était déjà une belle somme mais ensuite il y a eu un véritable élan de solidarité, qui a porté notre contribution à cette école à 7 000 € », continue-t-il. Une somme importante. « La majorité des dons proviennent d’entreprises corses. Nous avons également reçu des chèques d’associations de pompiers du Continent puisque l’un de nous est également pompier à Solenzara.
Une somme qui a quand même permis de réaliser le gros œuvre et la toiture de cette nouvelle école maternelle. « Le cours se déroulait dans des locaux précaires qui ne pouvaient plus être utilisés, confides Lucas Allain. C’est une vraie fierté pour nous d’y avoir contribué.
Et les travaux continuent et semblent bien se passer. « Nous suivons régulièrement l’actualité et, actuellement, ils sont en train d’installer l’électricité et les finitions. L’école ne devrait donc pas tarder à accueillir ses premiers élèves.»
L’armée tient à remercier tous les partenaires. « En fin de compte, c’est grâce à eux. Nous sommes partis d’une idée mais ce sont eux qui l’ont concrétisée. Pour notre part, nous en gardons un souvenir indélébile », conclut Lucas Allain.