« En général, quand on joue Bourges, on est à peu près là où il faut être, donc c’est plutôt agréable. C’est un « gros », mais qui peut être regardé droit dans les yeux, surtout ici. Ça va être une question de mentalité, pas grand-chose… » prédit la directrice sportive Céline Dumerc.
« Pas un match crucial »
« Ça va être un gros match, il va falloir défendre dur. Même si nous avons gagné tous nos matches à domicile lors de la première phase, c’était toujours très serré, nous avons gagné deux fois avec un point d’écart. On aura une belle équipe devant nous, il faudra être prêt, poursuit la sélectionneuse Julie Barennes. Vous avez vu le match contre Charnay (en LFB, victoire 85-57, NDLR) ? Cela va être difficile, nous le savons. Dès qu’ils (les Berruyères) accélèrent, ça va très vite et c’est là qu’ils font l’écart. Nous n’aurons pas besoin de moments de détente car nous pouvons le payer très cher. »
Mais cette dernière tente de soulager la pression sur les épaules de son équipe : « Si tu gagnes, c’est super, mais si tu perds, ce n’est pas fini. Nous jouerons comme d’habitude à domicile, mais ce n’est pas un match crucial. »
Et contrairement au match de début de saison en LFB, où les joueurs du club bleu et blanc se sont imposés 68-55, les Tango pourront compter sur leur redoutable intérieure Kariata Diaby, qui a tourmenté la défense landaise lors de la finale face à la LFB. Villeneuve-d’Ascq, son ancien club. Une corde de plus à l’arc Berruyer, aux côtés de Pauline Astier ou d’Amy Okonkwo, que les Landaises devront maîtriser pour espérer s’imposer et bien démarrer cette deuxième phase.