Recrutement, respect des (nombreuses) normes, transition écologique, remboursement des PGE, hausse du coût des matières premières… L’année 2025 s’annonce complexe pour les acteurs de la filière.hôtels et restaurants dans le Vaucluse.
4 800 hôteliers et restaurateurs en Vaucluse
La profession s’est réunie fin novembre pour l’assemblée générale du Syndicat des métiers et des industries hôtelières du Vaucluse, le syndicat qui représente les quelques 4 800 établissements hôteliers dans le Vauclusemais aussi des restaurants et brasseries. Comme d’autres métiers, nous pensons au bâtiment, au secteur » se montre préoccupé par 2025 ” résumé Patrice Mounier, président de l’UIMH 84.
Avant de donner la parole à ses invités, dont la direction départementale du travail, de l’emploi et des solidarités (DDETS) et Vaucluse Provence Attractivité (VPA), en présence de Thierry Suquet, préfet du Vaucluse, le président de l’UMIH, Patrice Mounier, a pris la parole. sur les sujets brûlants de la profession.
Les hôteliers du Vaucluse ont du mal à recruter
Il a souligné les annonces du gouvernement augmentation des coûts de l’électricité et de la TVAla réduction des primes d’apprentissage et la suppression des exonérations de charges pour les bas salaires (la réunion s’est tenue avant la dissolution).
Le plus gros point noir reste cependant celui du recrutement. « Ces difficultés à trouver du personnel se sont accentuées depuis la période post-covid. Il est essentiel d’adapter et de changer notre façon de fonctionner. Il faut donner envie au candidat de venir travailler chez nous »souligne Patrice Mounier.
Les modalités de contrôles et de sanctions pour les hôteliers et restaurateurs
Premier invité de l’UMIH 84, Éric Pollazzondirecteur adjoint de la Direction départementale du travail, de l’emploi et de la solidarité (DDETS), s’est efforcé de revenir à les modalités de contrôle et les sanctions. Au programme, la durée du travail, la plage horaire et des spécificités pas toujours faciles à appliquer par les employeurs.
La délicate question des auto-entrepreneurs s’est posée et a permis à Éric Pollazzon d’alerter les membres de l’UMIH 84 : « un restaurant n’embauche pas d’indépendant en cuisine ou en salle. Il s’agit d’un prestataire qui ne peut être soumis à l’organisation du travail propre à l’entreprise. Si tel est le cas, il s’agit d’une situation de faux salarié et donc de travail illégal”
100 000 lits touristiques en Vaucluse
L’intervention de Cathy Fermanian et d’Alain Gevodant, directeur et gérant de Vaucluse Provence Attrabilité, a donné corps au potentiel économique du tourisme comme vecteur de développement.
VPA annonce un département avec un peu plus de 100 000 lits touristiques, dont 16 % en hôtels, 8 % en résidences de tourisme et 27 % en hôtellerie de plein air. Cette offre attire 4,2 millions de touristes par an pour 21 millions de nuitées, dont un tiers en haute saison, soit juillet et août.
« Notre effort est axé sur le tourisme 4 saisons et nous attendons une optimisation des retombées économiques pour vous professionnels » expliquer Cathy Fermanian au public.
Préparer un tourisme plus responsable en Vaucluse
L’Umih a également rejoint le club « Eco-Slow Responsible Tourism » baptisé TRES84 et géré par VPA. Il rassemble plus de 30 partenaires prêts à agir et à investir dans la transition touristique du Vaucluse.
Les membres professionnels de l’Umih ont souligné qu’ils peuvent également bénéficier de la stratégie d’accompagnement destinée à faciliter les transferts, avec une recherche active de repreneurs. Aide apportée par Vaucluse Provence Attractivité.