Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), Ndiaga Basse, a invité samedi à Dakar les aéroports du Sénégal à faire preuve de résilience face au changement climatique, en utilisant des énergies peu polluantes.
« L’ANACIM œuvre chaque jour pour renforcer la sûreté et la sécurité de l’aviation civile, je dirais un ciel transparent. Quant à l’avenir durable, il s’agit de réduire l’empreinte carbone et l’impact sur le climat dans le cadre du transport aérien, en tenant compte de l’innovation technologique, et de renouveler le personnel technique en nombre suffisant et qualifié pour maintenir les normes élevées de aviation”, dit Ndiaga Basse.
Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) s’est exprimé lors du lancement d’une journée de nettoyage et de reboisement à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar. Cette initiative marque le 80e anniversaire de la Convention de Chicago signée le 7 décembre 1944, établissant l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Invitant les aéroports sénégalais à faire preuve de résilience face au changement climatique, M. Basse a souligné qu’au cours de la marche vers l’ère moderne du transport aérien, les annexes à la Convention de Chicago se sont multipliées et ont évolué au point de contenir aujourd’hui plus de 12 000 normes et pratiques recommandées (SARP), qui ont toutes été adoptées par consensus par les 193 États membres actuels de l’OACI.
Revenant aux métiers de l’aviation, « un secteur très standardisé où la négligence d’un seul acteur peut impacter toute la chaîne », le PDG de l’ANACIM a affirmé « qu’il y a de la place pour toutes les compétences ».
TE/Sf/APA
Sénégal