une centaine d’agents publics mobilisés lors de la grève nationale

Saint-Laurent-du-Maroni, 5 décembre Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant la sous-préfecture pour dénoncer les conditions de travail dans la fonction publique. Les enseignants, personnels administratifs et hospitaliers, soutenus par plusieurs syndicats, réclament des mesures concrètes.

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Mobilisation sous des parasols : Des grévistes protégés du soleil brandissent des pancartes et discutent de leurs préoccupations.

©Eric LÉON

A l’appel de plusieurs syndicats, près d’une centaine d’agents publics ont répondu présent à Saint-Laurent-du-Maroni dans le cadre de la grève nationale. Les enseignants, le personnel hospitalier et les agents administratifs ont exprimé leurs revendications auprès de la sous-préfecture.

Octavie Emmanuel, secrétaire générale adjointe de l’UNSA Guyane, souligne :

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Emmanuel Octavie : Emmanuel Octavie, secrétaire général adjoint de l’UNSA Guyane, devant la sous-préfecture de Saint-Laurent-du-Maroni lors de la mobilisation.

©Eric LÉON

Nous dénonçons l’éclatement de la fonction publique et le manque d’attractivité de nos métiers. Les citoyens occidentaux réclament davantage de services publics, et non moins.

Pour Steve, enseignant, les difficultés sont omniprésentes :

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Steve, enseignant, s’est mobilisé pour alerter sur les conditions précaires dans les écoles de Saint-Laurent-du-Maroni.

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Dans mon école, il n’y a parfois ni eau ni électricité. Nous manifestons également pour notre santé et celle des étudiants. Nous sommes au bout du rouleau.

Samira, également enseignante, dénonce l’impact des jours d’attente :

type="image/webp"> type="image/jpeg">Samira Foukati, enseignante, dénonçant les jours d'attente et les conditions de travail dégradées dans les écoles.
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Samira, enseignante, dénonçant les jours d’attente et les conditions de travail dégradées dans les écoles.

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Trois jours d’attente, c’est inacceptable. Cela amène les collègues à se porter malades, ce qui affecte tout le monde, y compris les étudiants.

Les manifestants venaient des communautés environnantes, comme Apatou. Benjamin explique son voyage :

type="image/webp"> type="image/jpeg">Enseignant d'Apatou, témoin de la solidarité régionale pour défendre les droits des agents publics.
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Benjamin, enseignant d’Apatou, témoin de la solidarité régionale pour défendre les droits des agents publics.

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Les causes défendues ici sont importantes pour tous les agents publics. Même isolés, nous devons nous mobiliser pour faire entendre notre voix.

Véronique, souligne les besoins criants des élèves en difficulté :

type="image/webp"> type="image/jpeg">Véronique s'est mobilisée pour de meilleures conditions de travail et un meilleur accompagnement des étudiants en difficulté.
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Véronique s’est mobilisée pour de meilleures conditions de travail et un meilleur accompagnement des étudiants en difficulté.

©Eric LÉON

Ce n’est pas pour nous que nous sommes ici, mais pour eux. Ils méritent un soutien digne et des ressources appropriées.

Une délégation syndicale a été reçue dans la journée par Véronique Beuve, sous-préfète de Saint-Laurent-du-Maroni. “Nous espérons qu’elle portera nos revendications auprès du préfet et du ministère pour obtenir des réponses concrètes”, précise Octavie Emmanuel.

type="image/webp"> type="image/jpeg">Echanges entre grévistes : La solidarité était évidente parmi les manifestants rassemblés devant la sous-préfecture.
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Echanges entre grévistes : La solidarité était évidente parmi les manifestants rassemblés devant la sous-préfecture.

©Eric LÉON

Pour Octavie Emmanuel, cette première journée d’action a été une réussite : « De nombreuses écoles sont fermées et même les fonctionnaires d’Apatou et des villages environnants ont rejoint le mouvement. Nous sommes fiers de cette mobilisation.

Les manifestants attendent désormais un budget qui réponde aux besoins du service public et aux moyens de travailler dans de meilleures conditions. “Nous sommes prêts à continuer si nécessaire” conclut le syndicaliste.

 
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