Par
Julie Eslan
Publié le
5 décembre 2024 à 17h16
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La belle et la Bête quittera définitivement le Château de Maisons-Laffitte (Yvelines) au soir du dimanche 15 décembre 2024. Le spectacle, proposé avant les vacances de Noël, rassemble plus de 40 000 visiteurs chaque année depuis 2022.
Des centaines d’acteurs et de bénévoles ont été mobilisés pour rendre l’expérience à la fois immersive et magique pour le public. Antoine en fait partie. Cet éducateur spécialisé était bénévole pour les trois éditionsen figurant au début puis dans le rôle du prince. Il en gardera de merveilleux souvenirs. Il a parlé à 78 nouvelles.
Comment a commencé pour vous l’aventure « La Belle et la Bête » ?
Un peu par hasard en réalité. J’avais une collègue qui participait au spectacle et elle m’a dit que la production recherchait des danseurs pour la scène du bal. J’ai rejoint l’aventure au pied levé, les répétitions avaient déjà commencé il y a trois semaines et je n’avais pratiquement pas je n’ai jamais dansé de ma vie. J’avais tendance à me détourner de ce genre de projet. Je suis assez introverti et le monde artistique ne m’intéressait pas du tout. Mais à l’époque, ça m’a tenté et j’ai franchi le pas. Avec le recul, c’est pour moi une grande fierté de réussir à danser devant un public.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de rejoindre l’émission ?
Ce qui m’a tout de suite plu, c’est l’aspect communautaire. Avec l’équipe d’acteurs, de bénévoles et de techniciens, nous formons comme un grande famille. Nous nous sommes vus très régulièrement lors des trois éditions – un week-end sur deux pour les représentations et une fois par mois en plus pour les répétitions – durant les deux ou trois derniers mois de l’année. On se retrouve également sur d’autres projets organisés par Polaris (la société de production de l’émission, NDLR). Et puis, ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir performer dans un un si beau monument.
“Le rôle du prince était très stressant”
Comment avez-vous vécu les premières représentations ?
Donc la première année, j’étais figurant dans le milieu du bal. J’étais un peu stressé, mais rien de plus. J’étais dans un ensemble, donc j’étais moins visible. Par contre, en 2023, quand j’ai endossé le rôle du prince, c’était beaucoup de stress, que j’ai eu du mal à évacuer. Au fur et à mesure des performances, les choses allaient de mieux en mieux, mais cela restait compliqué.
Comment décririez-vous le spectacle ?
Je dirais que c’est un voyage dans le - et dans le monde des histoires, mais revisité à notre manière. Les spectateurs passent de scène en scène, ils sont parfois interpellés par les comédiens. En fait, ils deviennent acteurs de ce voyage.
“L’envie d’être acteur à plein -”
Ce spectacle semble vous avoir marqué…
C’était mon premier, donc évidemment j’y porte un regard particulier. Pour moi c’était le début de quelque chose. Il m’a donné envie de devenir acteur à plein -. Je suis éducateur spécialisé dans un IME (institut médico-pédagogique) et désormais j’envisage une reconversion.
Cette troisième édition est la dernière du salon. Qu’est-ce que cela vous fait ?
Je ne suis pas encore sûr car nous sommes encore en plein milieu. Je pense que les dernières performances vont être difficiles. Mais je ne retiens que le positif, à savoir les liens que j’ai tissés avec les équipes. Je suis sûr que j’en reverrai beaucoup, donc ce n’est pas fini. Mais c’est sûr queça fait bizarre imaginer que c’est la fin.
“La belle et la Bête”: jusqu’au 15 décembre 2024 au Château de Maisons-Laffitte. Jeudi et vendredi de 18h30 à 21h30, samedi de 10h à 22h et dimanche de 9h30 à 21h30 A partir de 20,99 €.
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