Le skipper de 39 ans, 16ème au classement, a subi une avarie et a dû arrêter sa course dans la nuit de mercredi à jeudi. En tête, Charlie Dalin a pris de l’avance sur son dauphin, Sébastien Simon.
France Télévisions – Sports Editorial
Publié le 12/05/2024 08:57
- de lecture : 2min
Le skipper Louis Burton (Bureau Vallée) a abandonné le Vendée Globe dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 décembre, après avoir subi un « de graves dégâts » aux portes de l’océan Indien, ont annoncé les organisateurs. Il s’agit du deuxième retrait dans cette 10e édition, après Maxime Sorel le 15 novembre.
Mercredi, “vers 13 heures”, « Louis Burton a prévenu la direction de course du Vendée Globe et son équipe technique qu’il subissait de graves avaries sur un élément mécanique du gréement de son Imoca »raconte le communiqué de l’équipe du skipper, qui pointait en 16ème position au moment de jeter l’éponge.
« Pendant dix heures, le skipper de Bureau Vallée a cherché une solution pour le réparer, en vain. Après une analyse mûrement réfléchie de la situation, et malgré la détermination qui le caractérise, Louis doit se résoudre ce soir-là à abandonner la course. »ajoute le communiqué, qui précise que la 3ème de la dernière édition devrait arriver à Cape Town (Afrique du Sud) “dans environ 36 heures”.
En tête de la course, le leader Charlie Dalin (Macif) n’entend pas ralentir. Au nord des îles Kerguelen, juste au-dessus de la Zone d’exclusion de l’Antarctique (ZEA), le skipper havrais a réussi dans la nuit à distancer le seul qui a jusqu’ici réussi à suivre son rythme, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil). Alors qu’elle s’établissait à 36,88 milles nautiques mercredi matin à 7 heures, elle s’établit désormais à 93,98 milles nautiques à la même heure jeudi matin.
Dalin comme Simon décident de poursuivre leur route vers le sud à proximité de l’archipel inhospitalier, gardant leur cap vers l’est malgré la dépression à laquelle ils font face. Le menu n’est pas très appétissant : des vagues pouvant atteindre sept mètres, des vents fixés à 35 nœuds (65 km/h) et des rafales à plus de 50 nœuds.
Derrière, le groupe de cinq poursuivants emmené par Yoann Richomme (Paprec-Arkéa), parti vers le nord-est pour éviter de heurter de plein fouet la tempête, reste encore à bonne distance. Qui sortira vainqueur de ce coup de tabac sudiste ? “Nous ferons les comptes à Leeuwin et nous verrons quel choix était le meilleur”a prévenu Sam Goodchild (Vulnérable), en référence au cap australien qui marque la sortie de l’océan Indien.
France