l’essentiel
A Mazères, un homme d’une quarantaine d’années s’est réfugié armé chez lui, déclenchant une importante mobilisation des secours et de la gendarmerie. Après une nuit tendue, il a fini par être arrêté.
Le drame a été évité de peu hier soir du lundi 2 décembre au mardi 3 décembre à Mazères. Dans cette commune du Piémont de l’Ariège, un homme de 48 ans, armé d’un fusil, s’est réfugié chez lui depuis lundi en début d’après-midi.
Selon nos informations, la sœur de l’individu, sans nouvelles de son frère, a donné une première alerte en contactant les pompiers. Une fois arrivés les secours, ils ont constaté qu’il présentait une certaine fragilité psychologique. Ils décident alors de prévenir la police. C’est à ce moment-là que l’homme prend la décision de se barricader chez lui. « Lorsque les soldats ont tenté de revenir, il les a prévenus qu’il était armé. Par ailleurs, deux explosions ont été entendues dans l’après-midi », a indiqué un témoin.
Face à une tension croissante, un véhicule de secours et d’assistance aux victimes, un fourgon pompe tonne/secours routier (FPTSR) et un chef de groupe ont dû être mobilisés pour renforcer les équipes du SMUR et de la gendarmerie présentes sur place. . Malgré plusieurs tentatives de contact direct, l’homme a refusé de répondre au téléphone, communiquant uniquement par messages avec les négociateurs, selon une Source proche de l’enquête.
Une cellule de crise ouverte
En pleine nuit, face à l’issue incertaine de cette situation, les militaires ont envisagé d’évacuer les habitations autour de cette résidence, La Bastide des Tourelles, située dans l’un des nouveaux lotissements de la route de Gaudies. Avec son concours, la mairie a mis à la disposition des familles potentielles des chambres à reloger en attendant l’arrestation de l’homme. Ainsi, cinq chambres de l’ancienne maison de retraite ont commencé à être chauffées. Une cellule de crise a également été ouverte.
Heureusement, ces hébergements d’urgence n’ont pas eu à accueillir des familles effrayées. Aux premières lueurs, vers 5 heures du matin, les gendarmes sont finalement parvenus à faire sortir l’homme de chez lui après de longues heures de négociation. Selon le procureur de la République de Foix, Olivier Mouysset, le quadragénaire a été interpellé avant d’être placé en garde à vue ce mardi 3 décembre.