Deux entreprises trifluviennes aux Jeux olympiques de Paris – .

Deux entreprises trifluviennes aux Jeux olympiques de Paris – .
Deux entreprises trifluviennes aux Jeux olympiques de Paris – .

La jeune entreprise TOPTOP Outfit fera sa première apparition et sera derrière la sprinteuse Audrey Leduc pour la soutenir financièrement en plus d’assurer son confort vestimentaire.

Une grande fierté pour l’entreprise de Barkoff Street, qui est la première à soutenir l’étoile montante de l’athlétisme canadien, puisque cette dernière est susceptible de décrocher d’autres contrats d’envergure avec de grandes marques dans le futur.

Le sprinteur de 25 ans, auteur de deux records canadiens, participera à trois épreuves olympiques, soit le 100 mètres, le 200 mètres et le relais 4×100 mètres, où tous les espoirs sont permis.

TOPTOP ne sera pas visible lorsque l’athlète sera sur la piste, puisqu’elle portera l’uniforme réglementaire, mais le logo devrait être remarqué lors de ses interviews télévisées sur les différentes chaînes sportives.

« Tout ce qui est de la mode de vie « Avec Audrey Leduc, ce sera TOPTOP Outfit, souligne Stéphanie Rousseau. Elle est désormais habillée TOPTOP de la tête aux pieds, que ce soit des hauts de sport, des gilets, des leggings, des sweatshirts, des bas, le kit complet. »

Sans entrer dans les détails de l’entente, les deux associées Rachel Frigon et Stéphanie Rousseau soulignent que c’est une belle somme qui a été investie afin de soutenir financièrement la sprinteuse gatinoise en échange d’une visibilité qu’elles espèrent nationale et internationale.

D’autant plus que l’entreprise existe depuis à peine deux ans et que l’entente a été signée avant qu’elle ne se qualifie de façon spectaculaire en réalisant un doublé aux sélections canadiennes d’athlétisme il y a quelques jours.

« C’était une décision importante pour nous. Notre entreprise n’est pas encore mature. Nous ne sommes pas Nike, ne nous le cachons pas. C’était une chance. Nous avons croisé les doigts et les orteils aussi. »

— Stéphanie Rousseau, copropriétaire de TOPTOP Outfit

Les deux partenaires ont toutefois confiance dans les capacités de leur protégée. « Elle est probablement la première Québécoise qui a la possibilité de faire au moins une finale. Tout le monde a les yeux rivés sur elle en ce moment », ajoute-t-elle. « C’est l’athlète de l’année », ajoute Rachel Frigon.

L’opportunité s’est présentée après leur apparition dans l’émission Dans l’œil du dragon qui a contribué à propulser l’entreprise à un autre niveau. C’est en effet sa tante qui les a vus à la télévision et qui a approché les deux associés pour les inviter à soutenir sa nièce qui, à cette époque, avait de bonnes chances d’aller aux Jeux olympiques.

Inconnue du grand public il n’y a pas si longtemps, Audrey Leduc a battu le record canadien du 100 mètres féminin en avril, puis celui du 200 mètres à la fin mai. (Christinne Muschi/La Presse Canadienne)

Une athlète qui a charmé TOPTOP Outfit qui dit avoir été inspirée par ses accomplissements, sa persévérance et sa résilience : des valeurs qui rejoignent celles des deux entrepreneures.

L’entreprise, qui connaît une croissance exponentielle depuis le 1er mai, a décidé de tenter sa chance afin de se donner un autre coup de pouce pour dépasser les frontières du Québec. « C’est difficile à gérer parce qu’on grandit tellement vite. Après notre passage à l’émission, on a réalisé notre chiffre d’affaires annuel en moins de deux semaines. Depuis, ça ne s’arrête plus », raconte Stéphanie Rousseau.

Le partenariat avec Audrey Leduc pourrait aussi être un premier pas sur la scène internationale. « Il y a d’autres choses qui se dessinent, mais c’est encore confidentiel pour l’instant. On a encore d’autres grosses choses à venir », soutient Rachel Frigon.

« Cette année, on ne pouvait se permettre qu’un seul athlète. On a fait des démarches auprès d’autres, mais Paris arrive vite et ce sont des stratégies publicitaires à prévoir », confie Stéphanie Rousseau.

« Le temps est aussi limité pour faire des publicités avec une athlète olympique. On n’a pas beaucoup de flexibilité dans son horaire pour pouvoir y avoir accès », ajoute Rachel Frigon.

Une cinquième mission pour Proaxion

Pendant que les deux entrepreneurs accompagnent leur athlète à distance, l’équipe de Proaxion sera en action tout au long des Jeux olympiques pour s’assurer que tous les membres de la délégation canadienne restent en santé.

L’entreprise de services d’entretien ménager, qui a pignon sur rue Bellefeuille, fait partie intégrante de l’équipe depuis 2018, année où elle participera à ses quatrièmes Jeux olympiques. Une cinquième mission, si l’on inclut la participation aux Jeux panaméricains.

Elle enverra une équipe de cinq employés pour assurer la désinfection de toutes les installations fréquentées par les athlètes canadiens et les membres de la délégation.

Pour la première fois à Paris, l’entreprise devra également veiller sur la Maison du Canada, où sont reçus dignitaires, familles et visiteurs susceptibles de contaminer les athlètes qui s’y rendront.

« Il y aura de l’externe, alors qu’avant, on ne contrôlait que la bulle olympique. Il faudra redoubler d’efforts pour s’assurer que cet endroit soit sécuritaire », affirme le copropriétaire de Proaxion, Brian Massie.

Une pression supplémentaire pour l’entreprise, qui affiche une performance impeccable depuis que le Comité olympique canadien a décidé de faire appel à ses services à la suite des Jeux de Rio, où le virus Zika a posé des problèmes de santé aux athlètes.

Lors de ses premiers Jeux olympiques, à Pyeongchang, une épidémie de gastro a sévi sur le site et le Canada a été épargné. Une première bonne note pour l’entreprise qui a ensuite dû faire face à la pandémie, à Tokyo et Pékin. Résultat des courses : aucun cas de COVID au sein de l’équipe canadienne.

L’équipe partira le 10 juillet pour débuter la préparation des chantiers avec l’installation d’une membrane antimicrobienne, d’une quarantaine de purificateurs d’air et d’un peu moins d’une dizaine de moniteurs pour contrôler la qualité de l’air.

« Nous visitons les sites et analysons les zones qui pourraient poser problème en matière de contamination croisée, explique Brian Massie. Une fois la contamination ciblée, nous prenons des mesures, comme la désinfection cinq ou six fois par jour. »

« Nous allons aussi prendre des mesures de la qualité de l’air avec nos moniteurs. Nous sommes capables de voir quand il y a 40 personnes dans la salle, si c’est problématique. Nous allons alors proposer qu’il y ait moins de monde, nous allons ouvrir les fenêtres, ajouter des purificateurs d’air », poursuit-il.

Jean-François Picard, Alec Myles et Brian Massie de Proaxion lors de leur dernière mission aux Jeux Panaméricains. (Proaxion)

Bien que son mandat soit renouvelable chaque année, Proaxion fait désormais partie du protocole du Comité olympique canadien.

« À moins qu’ils ne nous proposent une nouvelle solution, on va continuer, assure le copropriétaire de Proaxion. On s’entend bien avec eux. Une fois installés, on va se mettre au travail. On va aider à mettre en place le village. »

« Cela va bien au-delà de notre mandat de gestion de la santé », explique Brian Massie. « Nous faisons pratiquement partie de l’équipe de mission. »

 
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