Avec Bouge ta réa, le personnel hospitalier va au-delà du soin – .

Avec Bouge ta réa, le personnel hospitalier va au-delà du soin – .
Avec Bouge ta réa, le personnel hospitalier va au-delà du soin – .

LLa porte bleue du « rea », le service de réanimation de l’hôpital de Dax, passe presque inaperçue. La salle d’attente est exiguë, ses couleurs sont ternes, les visages des visiteurs sont graves et, juste à côté, l’équipe en charge des dix lits s’affaire, impassible face au poids des pathologies qu’elle traite. Nathalie Giacomin l’avoue : « Avec beaucoup de lumières, de stress, de connexions…

LLa porte bleue du « rea », le service de réanimation de l’hôpital de Dax, passe presque inaperçue. La salle d’attente est exiguë, ses couleurs sont ternes, les visages des visiteurs sont graves et, juste à côté, l’équipe en charge des dix lits s’affaire, impassible face au poids des pathologies qu’elle traite. Nathalie Giacomin l’avoue : « Avec beaucoup de lumières, de stress, de connexions, ce service est très anxiogène pour le patient. »

Depuis l’accueil, cette assistante médico-administrative fait le lien avec les proches, les voit interagir au fur et à mesure des retrouvailles. « C’est compliqué pour les familles, constate-t-elle. L’attente, quand il y a des soins… » Le séjour moyen d’un patient en réanimation dure sept jours, selon le Dr Mayet, chef de service. « La transition doit être la plus agréable possible. Le but est que tout le monde ait un maximum de confort », explique l’infirmière Amandine Pussacq.


Amandine Pussacq, infirmière, Nathalie Giacomin, assistante médico-administrative, et Edwige Drouart, gestionnaire de soins.

Nathalie Guironnet

« Seulement plus »

Accrochées à l’un des murs de la salle d’attente, une urne et une pancarte mentionnent « Bouge ta réa », le nom de la toute jeune association transmise comme un flambeau par le personnel changeant du service. Elle est née en pleine pandémie de Covid 19, quand les professionnels de santé étaient applaudis aux fenêtres. Avant sa création, « les dons des familles retournaient à l’hôpital, on ne pouvait pas les utiliser légalement », rappelle Amandine Pussacq, sa présidente depuis janvier 2024.

L’association a permis la création d’écharpes, de tee-shirts, l’achat de « pleins de décorations », d’objets pour à terme améliorer le quotidien des patients, comme des petites boîtes de méditation dans chaque chambre. Après deux ans de démarrage, centrés sur les « fondations, les statuts », Bouge ta réa veut désormais dépasser les murs de l’hôpital, à l’image de sa présence au marché de Dax le 22 juin.

Vous déménagez bientôt ?

L’équipe de soins critiques n’est pas le père de ce type d’association mais a « ce goût pour les autres, cet amour des gens, cette envie très forte de soigner », juge, car elle a « connu d’autres services », l’assistante médico-administrative Sylvie Giacomin. Les dons, en guise de juste retour, reviennent aux patients. L’effort est collectif, le cercle, vertueux. Faut-il compenser un manque de moyens ? « Non, c’est juste plus », écarte Sylvie Giacomin.

Celle qui est récemment devenue secrétaire – « évidemment » – de l’association espère toujours « un nouveau lieu, au calme, avec une salle pour les familles », car comme le reconnaît l’infirmière Claire Bernes, forte de son ancienneté : « Nous devons être l’un des derniers services qui n’a pas été rénové. » Plus qu’une rénovation, les « soins critiques » devraient bientôt déménager dans un nouveau bâtiment, « normalement en 2025 ». De quoi permettre le doublement de l’accueil, son amélioration et donner plus de liberté de mouvement à Bouge ta réa.

 
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