les meilleures expositions des Rencontres de la Photographie 2024 – .

les meilleures expositions des Rencontres de la Photographie 2024 – .
les meilleures expositions des Rencontres de la Photographie 2024 – .

Aller au-delà du visible pour approfondir notre compréhension du monde. C’est ce que proposent Christoph Wiesner et Aurélie de Lanlay, directeur et directrice adjointe de ces 55et Réunions, dont le titre ” Sous la surface “ énonce clairement les intentions. Nous allons donc en faire l’expérience en découvrant les cinquante événements proposé à Arles, complété par une dizaine d’événements à La Celle, Marseille, Mougins, Nîmes et Saint-Rémy-de-Provence.

Plus international que jamais, le festival attire notre attention cette année à propos du Japon avec cinq expositions réunissant une quarantaine de photographes, dont une grande majorité de femmes. Parmi elles, Ishiuchi Miyako, lauréate du prix Women in Motion 2024, présenté par Kering, est à l’honneur dans une exposition personnelle. A quelques mois des élections, les États-Unis sont à l’honneur à travers des photographes documentaires traditionnels et des points de vue contemporains qui dépassent les frontières du réel.et siècle de Mary Ellen Mark et Lee Friedlander et les années 2020 de Debi Cornwall et Cristina de Middel, beaucoup de choses ont changé, les pratiques du médium aussi. Si l’Inde, la Chine, le Luxembourg ou la Colombie en font aussi partie, la France n’est pas en reste.

On retrouve les classiques Sophie CalleStéphane Duroy, Nicolas Floc’h ou encore Jean-Claude Gautrand, sans oublier la génération montante : Mustapha Azeroual, lauréat avec Marjolaine Lévy du BMW Art Makers 2024, Stephen Dock, Marine Lanier, Vasantha Yogananthan… Comptez également sur François Bellabas, l’un des sept artistes sélectionnés pour le Prix Découverte de la Fondation Louis Roederer, qui fait rimer Photographie et technologieremontant aux débuts de l’intelligence artificielle. Enfin, comme toujours, le festival a exhumé quelques archives qui valent le détour, comme celle-ci « Une brève histoire du repas ferroviaire »et une large collection, celle de la Belge Astrid Ullens de Schooten Whettnall, tournée vers le documentaire. En vision panoramique ou étroite, les Rencontres 2024 nous invitent à embrasser le monde.

Le Japon dans tous les sens du terme

Sakiko Nomura, Sans titre, série Hiroki1997

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Collection privée • Avec l’aimable autorisation de Nomura Sakiko / Aperture

Avec cinq expositions présentant au total une quarantaine d’artistes, Arles 2024 offre une Un nouvel éclairage sur la photographie japonaisepeu connu en France. Accueilli à l’Abbaye de Montmajour, le travail en noir et blanc d’Uraguchi Kusukazu sert d’introduction. Cet amateur passionné photographié le célèbre ou – des femmes-pêcheuses en apnée – des années 1950 aux années 1980 sur la côte Pacifique. À ce point de vue documentaire classique répond « Répliques », une exposition réunissant Neuf corps sur la triple catastrophe du 11 mars 2011Séisme, tsunami et accident nucléaire à Fukushima. Observateurs mais aussi acteurs, ces cinq femmes et quatre hommes de 39 à 64 ans agissent en témoins et font preuve de résilience face à cette tragédie dans laquelle ont péri près de 20 000 Japonais.

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