LLes événements ont eu lieu le 27 mai, peu après que des tensions soient apparues entre des personnes qui voulaient assister à la réunion de Rima Hassan et des personnes présentées comme étant de la Ligue de défense juive qui auraient tenté de les en empêcher.
A l’issue de cette réunion, 8 membres de la Jeune Garde décident de prendre le métro et de chercher des personnes à agresser. Ils empruntent alors la ligne 2. Vers 20h20, entre les stations Victor HUGO et Charles de Gaulle, ils identifient un garçon de 15 ans comme étant « sioniste ». Ils l’encerclent, l’interrogent sur sa relation avec la Palestine, l’insultent et le frappent à plusieurs reprises. L’un des membres de la Jeune Garde décide de filmer cette attaque.
L’enregistrement l’audio L’attaque est diffusée sur le compte Instagram du groupe « Jeune Garde ». On y voit la victime forcée par les membres de la Jeune Garde à crier « Vive la Palestine ». Dès le lendemain, le jeune homme portera plainte contre la Jeune Garde, après cette attaque antisémite.
Ouverture d’une enquête
Le 27 juin 2024, les 8 membres de la Jeune Garde ont été mis en examen pour violences en groupe ayant entraîné une incapacité de plus de 8 jours dans un moyen de transport collectif de passagers en raison de la race, de l’ethnie, de la nation ou de la religion (infraction passible de 10 ans d’emprisonnement). L’Unité médico-légale a retenu 12 jours d’incapacité de travail pour la victime en raison de l’impact psychologique de l’agression antisémite.
Le parquet de Paris a confirmé à Frontières que les huit membres de la Jeune Garde étaient placés sous contrôle judiciaire depuis le 27 juin.
Ces éléments s’ajoutent au long CV du candidat du Nouveau Front Populaire et dossier triple S Raphaël Arnault, déjà visé par une enquête pour apologie du terrorisme, et une autre plainte pour menaces de mort contre Alice Cordier et Mila après avoir menacé de leur “mettre une balle dans la tête”.
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